Bénigne Muneret aurait pu rester un des nombreux fantassins inconnus de la Grande Armée, de ceux qui intègre un régiment – ce sera le 15e régiment d'infanterie légère en 1803 pour lui –et meurt pour lui durant une des grandes campagnes de l'Empereur. Ce n'est pas le cas, à double titre : non seulement il a survécu, y compris à la terrible campagne de Russie et a suivi l'Empereur pendant les Cent-Jours, mais en plus sa descendante, l'auteur de cet ouvrage, s'est attachée à retracer son parcours et le fil de sa carrière militaire, même au-delà de la déchéance de l'Empire. Car, fort d'une longévité exceptionnelle au vu de sa vie mouvementée, Muneret s'éteint en 1862.
Anne-Marie Poirier-Clerc, historienne et professeur honoraire, co-auteur d'une Histoire des relais de postes en Anjou (Éditions Cheminements, 2005), nous conte l'histoire de cet « homme de bronze », paraphrasant Napoléon après la retraite de Russie : « Les hommes ordinaires ont succombé, les hommes de fer ont été faits prisonniers, je ne ramène avec moi que les hommes de bronze ».
L’homme de bronze de Napoléon. Un fantassin comtois dans la Grande Armée
Auteur(s) : POIRIER-CLERC Anne-Marie

- Année de publication :
- 2013
- Lieu et maison d'édition :
- Bière (Suisse), Éditions Cabédita
- Nombre de pages :
- 199
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