Jean Tulard dresse un portrait, brillant mais sans concession, de Napoléon, militaire dans l’âme, ce qui le rendit proche de ses hommes, chef de guerre glorieux : sa hauteur de vue, son expertise, son audace, son charisme, mais aussi son souci du détail et ses qualités d’organisation lui permirent de conduire sa Grande Armée dans des campagnes militaires à travers toute l’Europe. Italie, Prusse, Autriche, Espagne, Portugal, Russie, l’histoire européenne mais aussi l’histoire nationale de ces pays demeurent marquées par l’épopée napoléonienne. Un plaisir de lecture renouvelé. (I. D.)
Présentation par l’éditeur
Ce sont les victoires d’Italie et d’Égypte qui ont porté le général Bonaparte au pouvoir et c’est une défaite en Belgique qui l’en a chassé. Le génie politique est chez lui inséparable du génie militaire.
Personne n’a jusqu’à présent cerné avec rigueur et hauteur de vue ce qu’implique une évocation totale de Napoléon chef de guerre : comment a-t-il remporté ses premières victoires, comment savait-il se faire aimer et craindre à la fois par ses hommes ? Quelle part prenait-il à l’organisation de l’armée, comment finançait-il la guerre ? était-il indifférent aux souffrances des autres et à l’hécatombe de morts et de blessés ? Pourquoi a-t-il mal compris la guerre navale et surtout la « petite guerre », c’est-à-dire la guerre de partisans (Espagne, Russie) ?
Jean Tulard, professeur à la Sorbonne, membre de l’Institut, est l’auteur d’une œuvre considérable sur la Révolution et sur le Premier et le Second Empire. Aux éditions Tallandier, il a notamment écrit Le Monde selon Napoléon (« Texto », 2019).