Napoléon, le dernier Romain

Auteur(s) : BOUDON Jacques-Olivier
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On connaissait le goût du jeune Bonaparte pour l’histoire antique et en particulier son admiration pour les grandes figures d’Alexandre, César ou encore Hannibal. Jacques-Olivier Boudon pousse l’analyse bien plus loin et nous montre dans cet essai que l’histoire et le modèle romains antiques ont systématiquement forgé l’esprit de Napoléon et ont influencé – de manière bien plus profonde qu’une simple admiration d’adolescence – sa conception du pouvoir, sa définition de l’image publique et son idéal d’inscription dans l’histoire des hommes.
L’auteur le souligne : ce qui aura manqué à l’empire de Napoléon, pour soutenir le mimétisme le plus parfait avec les critères de son précédent romain, c’est une véritable pax franca. Pour le reste, et pour la première fois, c’est une ventilation exhaustive de tous ces parallèles – militaires, politiques, médiatiques, mémoriels – qui est abordée de manière cohérente et complète. (M. de Bruchard)

Napoléon, le dernier Romain
© Les Belles Lettres 2021

Présentation par l’éditeur

Pour comprendre Napoléon, pour comprendre la fascination qu’il exerce sur nous deux cents ans après sa mort, il faut passer par Rome. Stendhal nous l’apprend dès les premières lignes de La Chartreuse de Parme : « après tant de siècles, César et Alexandre avaient un successeur. »
Quoi ? Nous préférons regarder l’Antiquité comme un aimable decorum, offrir l’image d’Épinal d’un Napoléon costumé en Romain, alors qu’elle pourrait bien être son ADN.
De la soif de conquête à l’apothéose finale, Napoléon Bonaparte a sculpté sa légende dorée ou noire dans le marbre antique faisant de son gouvernement un précis d’histoire romaine, des fondations de la République jusqu’aux règnes de Constantin et de Justinien, favorisant la paix religieuse, promouvant le Code civil… ou organisant un véritable culte de sa personne, fidèle aux empereurs sanguinaires dépeints par Suétone. Car de la Rome antique, Napoléon retient avant tout la leçon d’immortalité.
Le premier empereur des Français serait-il le dernier Romain ? La réponse dans cet essai novateur qui recèle bien des surprises.

Jacques-Olivier Boudon, ancien élève de l’École Normale Supérieure, est professeur d’histoire contemporaine à la faculté des Lettres de Sorbonne Université et président de l’Institut Napoléon. Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages consacrés à l’Empire et au XIXe siècle.

Année de publication :
2021
Lieu et maison d'édition :
Paris, Les Belles Lettres
Nombre de pages :
168 p.
Pour commander :
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