Napoléon. Portraits contemporains, bustes et statues

Auteur(s) : HUBERT Gérard, LEDOUX-LEBARD Guy
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Napoléon. Portraits contemporains, bustes et statues Dans la multitude d’ouvrages consacrés au premier Napoléon, on ne compte guère d’études iconographiques sérieuses, alors que ses portraits sont légion. L’illustration de ses biographies mêle trop souvent les effigies contemporaines et posthumes, peintes, gravées ou sculptées. Un récent  » essai d’iconographie sculptée  » apparaît comme une première tentative d’étude du personnage tel que les statuaires l’ont vu ou voulu le représenter, de son vivant ou dans sa légende Une iconographie générale, tenant compte des différentes techniques, peinture, dessin, gravure, glyptique, sculpture, devra être entreprise. Des études de détail ont été menées à bien. Dans cette perspective s’est imposé le projet de réunir, compléter, ordonner les recherches sur les bustes et statues du général, du consul, de l’empereur, exécutés de son vivant, et d’en tirer la leçon. Dans cette iconographie en relief, la France et l’Italie sont, avec la Belgique, les seules parties intéressées, du fait même de leur rapprochement historique. La politique joue naturellement un rôle majeur dans l’exaltation du maître provisoire de l’Europe continentale. Cette enquête impose l’ordre chronologique et l’examen prioritaire des bustes qui permettent une étude plus exacte, plus intime du visage, idéalisé ou non. Du premier buste du général, oeuvre du romain Ceracchi, on ne sait pas tout, mais on constate qu’il a fixé un type. Les bustes du consul se multiplient, surtout celui de Boizot, mais celui de Chaudet va l’emporter sous l’Empire, malgré l’extrême qualité des têtes de Houdon ou de Bosio. Les statues de Napoléon, moins nombreuses et plus souvent victimes de la réaction, ont contribué à modifier les traits du modèle en les assimilant, comme l’a fait Canova, à ceux d’empereurs romains ou de divinités antiques, pour répondre à la volonté de l’intéressé qui aurait déclaré au peintre David :  » Personne aujourd’hui ne s’informe si les portraits des grands hommes sont ressemblants ; il suffit que le génie y vive.  » Avec la rareté des séances de pose, peu respectées, une telle affirmation ne simplifiait pas la tâche des artistes. Du masque aigu du jeune général à l’impassible et lourd visage impérial, l’évolution n’est pas moins sensible. Un examen attentif des sources, maintes comparaisons ont permis d’éliminer bien des copies ou attributions abusives. Les auteurs de ce livre espèrent ainsi ouvrir la voie à de nouveaux chercheurs. Gérard Hubert est Inspecteur général honoraire des musées, ancien conservateur du Musée de Malmaison. Guy Ledoux-Lebard est Professeur honoraire des universités, archiviste de la Société des amis de Malmaison. Cet ouvrage (un volume relié, 248 , 160 illustrations ) est publié par, Association pour la diffusion de l’Histoire de l’Art Avec le concours de la Fondation Napoléon.

Année de publication :
1999
Lieu et maison d'édition :
Arthena
Pour commander :
Association pour la diffusion de l'Histoire de l'art8 rue François-Miron, 75004 Paris. Tél. : 33 1 42 71 61 08 - Fax : 33 1 42 71 25 88 . Prix de souscription jusqu'au 31 décembre 1999 : 240 F.oire de l'Art
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