Napoléon selon Caulaincourt – Le retour de Russie

Auteur(s) : DE CAULAINCOURT Armand
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Le général et diplomate Armand de Caulaincourt livre avec Napoléon, le retour de Russie, le récit du retour de l’Empereur à Paris après son échec de décembre 1812.

Écrit au retour de la Bérézina, qui sauve la Grande Armée (ou ce qu’il en reste) de la capitulation, Napoléon décide de regagner Paris dans le plus grand secret en laissant les troupes aux mains de Murat, qui ne tardera pas à trahir, et du prince Eugène, son beau-fils, qui les sauvera du désastre. L’Empereur s’inquiète de la situation politique en France où la conspiration de Malet cristallise les oppositions. Le 5 décembre 1812, il abandonne l’armée en compagnie de Caulaincourt, qui organise le voyage en berline et en traîneau à travers la Pologne et l’Allemagne enneigées. Jusqu’au 18 décembre, où il arrive à Paris, Caulaincourt lui sert de confident, qui prend note tous les soirs des propos de son maître. Ce vrai-faux dialogue qui dure treize jours, est l’expression de toutes les turpitudes et contradictions de Napoléon qui se dévoile au grand jour tandis que son trône vacille.

Un portrait de l’Empereur – tel un roman, complet avec un lexique simple – avant sa chute par l’un de ses plus fidèles généraux. Témoin capital, Caulaincourt expose l’état de la pensée napoléonienne à l’heure ou le destin de l’Europe bascule. À lire sans réserve en cette année de bicentenaire pour percevoir la profondeur de l’être napoléonien révélée en cette chevauchée fantastique. (Paul Leblanc)

Napoléon selon Caulaincourt – Le retour de Russie
© Le Faune 2021

Présentation par l’éditeur

Dans la nuit du 5 décembre 1812, Napoléon quitte la Grande Armée en pleine débâcle après le passage de la Bérézina. Il rentre en France dans le plus grand secret pour rétablir son crédit. Un homme l’accompagne, Armand de Caulaincourt, général et diplomate, qui organise le voyage en sa qualité de Grand Écuyer. Treize jours durant jusqu’à Paris, dans la neige et le froid, en traîneau puis en calèche, les deux hommes traversent à bride abattue l’Europe en guerre, et l’Empereur s’épanche comme jamais sur sa politique, sa vision du monde, sa pratique du pouvoir, les hommes qui le servent, et le destin de la France, du blocus continental à la guerre d’Espagne ou la retraite de Russie. Ce vertigineux monologue, que chacun doit connaître, est l’un des plus grands textes de l’histoire napoléonienne, et plus encore, de l’histoire moderne.

L’auteur : Né dans son fief picard en 1773, le général Armand de Caulaincourt est un pur produit de l’aristocratie d’Ancien Régime. Sa mère officie à la Cour de Versailles et son père, le marquis, a le grade de général. Mais le jeune officier n’émigre pas sous la Révolution. Il s’engage au contraire dans la Garde nationale et sa carrière militaire, qui ne manque pas de bravoure, est rapide sous le Directoire. En 1801, Bonaparte le dépêche à Saint-Pétersbourg auprès du tsar Alexandre, qui l’apprécie fort, et sa mission réussie, l’emploie comme aide de camp. Sa carrière est faite. Caulaincourt, promu général, devient Grand Écuyer de l’Empereur, dont il est désormais l’un des fidèles. En 1807, Napoléon le fait duc de Vicence et l’envoie comme ambassadeur en Russie, où son rôle est central dans le maintien de l’alliance franco- russe, qui lui vaut quelques désaccords avec l’Empereur et son rappel à Paris en 1811. Caulaincourt est loyal mais non dévot. Il n’hésite pas à contredire Napoléon quand la Grande Armée s’aventure en Russie, ayant l’expérience de l’hiver russe, que l’Empereur méconnaît gravement. C’est alors que se situe l’épisode fameux du retour de Russie, où Caulaincourt est le confident de Napoléon durant les deux semaines de leur voyage secret. Son rôle diplomatique devient alors essentiel jusqu’à la chute de l’Empire. Fait ministre des Relations Extérieures, il ne cesse de négocier avec le tsar Alexandre pour sauver ce qui peut l’être. Après Waterloo, Caulaincourt, que le tsar préserve de l’exil, se retire sur ses terres, où il écrit des Mémoires de première grandeur, jusqu’à sa mort en 1827, à l’âge de cinquante- trois ans. Peint par le baron Gérard dans un portrait fameux, Caulaincourt, dont la prestance était notoire, est à coup sûr l’une des figures les plus emblématiques de l’Empire.

Sommaire

Un témoin capital

Le retour de Russie
La retraite
De Smorgoni à Varsovie
De Varsovie à Dresde
De Dresde à Paris
L’arrivée à Paris

Liste des protagonistes
Une vie en dix dates
Note bibliographique

Cet ouvrage a été labellisé « 2021 Année Napoléon ».
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Année de publication :
2021
Lieu et maison d'édition :
Paris, Le Faune
Nombre de pages :
237 p.
Pour commander :
grâce à notre partenaire la Librairie Fontaine Haussmann et aux sites Librairies indépendantes, ParisLibrairies.fr et  PlaceDesLibraires.fr.
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