Présentation de l’éditeur
De la chute de Napoléon à l’avènement de Napoléon III, Paris a été la capitale politique et littéraire de l’Europe, et, partant, du monde. Elle le doit à ses bouleversements politiques permanents (Restaurations, Cent-Jours, révolutions de 1830 et 1848, coup d’État du 2 décembre 1851) et à l’incroyable richesse de sa vie intellectuelle et artistique incarnée dans des salons où les politiques côtoient les écrivains (Chateaubriand, Contant, Hugo, Stendhal, Musset) et les étrangers illustres (Rossini, Marx, Heine), sans oublier les meilleurs diplomates et les grands artistes (Berlioz, Delacroix…). Phare de la liberté, vivier des idées nouvelles, Paris attire en son sein des cohortes d’émigrés politiques notamment allemands, polonais, espagnols et italiens. Comme le résume Metternich au moment des Trois Glorieuses : « Quand Paris éternue, c’est la France qui s’enrhume ».
Philip Mansel retrace avec maestria ce demi Grand Siècle, véritable âge d’or qui complète et prolonge la Gloire Impériale dans l’édification d’une certaine idée de la France, mère des Arts et du Progrès, identifiée avec le rayonnement de sa capitale.
Sommaire
1 – Mort d’un Empire : l’Europe prend Paris, mars-juin 1814
2 – Paris prend l’Europe, juillet 1814-mars 1815
3 – La guerre, mars-décembre 1815
4 – Chambres et salons, 1815-1820
5 – Les Parisiens britanniques, 1814-1830
6 – Meurtre à l’Opéra, 1820-1824
7 – Le roi et le pays, 1824-1829
8 – La nouvelle Jérusalem, août 1829-décembre 1830
9 – Du sang sur les boulevards, 1831-1838
10 – La ville d’encre, 1830-1848
11 – Nationalistes et européens, 1838-1840
12 – Funérailles, 1840-1844
13 – Le peuple, 1844-1852
Conclusion. Naissance d’un Empire, Versailles, 18 janvier 1871
Réédition d’un ouvrage paru en 2003 sans sa première traduction en français ; publié en anglais en 2001 (John Murray, London).