Pauline Bonaparte, princesse Borghèse

Auteur(s) : BAUDUS Florence de
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Pauline Bonaparte, princesse Borghèse

Auteur d’une remarquable biographie sur la plus ambitieuse des sœurs de Napoléon, Caroline Bonaparte (Perrin, 2014), Florence de Baudus prête sa plume élégante et agréable à la peinture du portrait de la sœur préférée de Napoléon, l’extirpant de son image de gentille et ravissante jeune femme souffreteuse et volage. Entendons-nous : Pauline reste « la même, toujours imprévisible, d’un égoïsme étroitement mêlé de générosité », oscillant entre « hantise du gaspillage » et incapacité à se priver des plaisirs dont elle a besoin compulsivement. Mais la mise en lumière de sa correspondance dans cette nouvelle biographe montre un personnage loin d’être naïf et éthéré, capable de rancœur et de bassesse comme de réactions d’animal blessé. Florence de Baudus nous révèle peut-être le moins politique mais le plus instinctif des membres de la fratrie Bonaparte. (M. de Bruchard)

Présentation par l’éditeur

La mémoire populaire retient de Pauline Bonaparte la nudité de son corps parfait, sculpté par Canova, et ses amours que l’on se plaît à croire innombrables. Le présent ouvrage explore l’existence de Pauline au-delà des approximations ou des fantaisies, tout en déroulant l’épopée impériale à travers ses yeux. À l’inverse de ses sœurs, celle qui fut la plus proche et la plus aimée de Napoléon n’a jamais régné. Sa beauté renversante, reconnue tant par ses ennemis que par ses admirateurs, ne lui a pas offert le bonheur. 
Son premier mariage avec le général Leclerc aurait pu être heureux. Mais à Saint-Domingue où ils sont envoyés pour pacifier la colonie, Leclerc meurt de la fièvre jaune. Son second mariage avec le prince Borghèse ne lui apporte aucune consolation. À Rome, puis à Florence, le peu d’entente qui existait entre les époux est brisé par la mort du petit Dermide Leclerc, l’unique enfant de Pauline. Voulant être partout et ne se plaisant nulle part, souffrant de mille maux, Pauline, séparée de son mari, parcourt alors l’Empire français, la plupart du temps couchée, multipliant les cures de toute sorte sans jamais s’en trouver mieux, recherchant en vain l’amour parfait à travers plusieurs amants. Quand l’Empire s’effondre, elle est la seule de la fratrie à partager l’exil de son frère à l’île d’Elbe. Après Waterloo, elle redevient romaine, donne quelques fêtes, mais la mort de l’Empereur achève de ruiner sa santé. Réconciliée dans les derniers jours avec le prince Borghèse, elle meurt à Florence dans le palais qu’il avait mis à sa disposition. On ne saurait imaginer les fastes de l’Empire sans cette princesse sublime, romantique avant l’heure, qui cachait sous ses caprices un mal de vivre inguérissable. 

Année de publication :
2018
Lieu et maison d'édition :
Paris, Perrin
Nombre de pages :
350 p.
Pour commander :
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