Quand les instituteurs répondaient au ministre. Mémoires des maîtres de l’enseignement primaire sous le Second Empire

Le concours ministériel de 1860, lancé auprès de 36 000 instituteurs publics français, constitue l'une des grandes enquêtes nationales du XIXe siècle. 17 % des maîtres français répondent à la question posée par le second grand ministre de l'Instruction publique et des Cultes de Napoléon III, Gustave Rouland (1856-1863) : « Quels sont les besoins de l'instruction primaire dans une commune rurale, au triple point de vue de l'école, des élèves et du maître ? ». En dépit de la perte d'environ 1200 manuscrits, plus de quatre mille sont aujourd'hui conservés aux Archives nationales.
 
Sommaire
– La vision lacunaire de l'école chez les maîtres de la génération de la Restauration
– La prégnance de la représentation des instituteurs de la génération Guizot
– Le timide regard des jeunes maîtres de la génération Falloux
– Le point de vue des exclus du concours : les instituteurs laïcs urbains
– L'apport discret des instituteurs congréganistes et des laïcs formés dans une congrégation 

Site de l'éditeur