Mêlant correspondance familiale liée à leurs ancêtres Émilie et André, qu’ils nomment par leurs prénoms dans le livre, les auteurs retracent le séjour, de l’embarquement pour les États-Unis au retour en France, d’un ambassadeur et de son épouse dans une terre d’aventure comme l’est l’Amérique du Nord à cette époque. Soulignant la pensée d’André sur Saint-Domingue, la Lousiane ou encore l’affaire du duc d’Enghien, l’ouvrage montre la difficulté de Pichon à faire confiance à Napoléon, devenu empereur. On comprend également qu’avec le mariage de Jérôme avec Elizabeth Patterson qu’ils n’ont pu empêcher, Napoléon et lui se brouillent. À travers les lettres qu’Émilie écrit, c’est l’évolution d’une femme de la bonne société, cultivée et sensible qui nous est livré. Un témoignage original et inédit d’un couple expatrié qui regarde à la fois le Nouveau Monde et la France post-révolutionnaire. (M. de Bruchard)
Présentation par l’éditeur
Dès leur première rencontre, en octobre 1800, André Pichon et Émilie Brongniart décident de lier leur vie. Les nouveaux époux, qui se connaissent à peine, rejoignent les États Unis où André vient d’être nommé diplomate par Napoléon Bonaparte. Leur chemin croise ceux de Jefferson, Madison, Dupont de Nemours, Lafayette, Talleyrand, Toussaint Louverture, Napoléon Bonaparte et son jeune frère Jérôme. Rédigée avec sensibilité, la correspondance qui unit Emilie à sa famille offre un témoignage précieux sur les arcanes de la politique napoléonienne aux Amériques en même temps qu’elle révèle la grande liberté de ton d’une famille où règne la tendresse, l’énergie et l’humour.
« La correspondance d’Emilie…un ensemble précieux, exceptionnel » Catriona Seth
« Un charme incontestable, un livre savant » Jean Tulard
Luc Delambre et Edmée Delambre, descendants de la famille Brongniart, ont composé à quatre mains cet ouvrage dont les sources, jamais publiées, étaient conservées dans les archives familiales.