Présentation de l’éditeur
Napoléon Ier avait de grandes ambitions pour le château de Versailles. Les projets architecturaux imaginés sous le Premier Empire le prouvent, tout comme les quatre-vingts kilomètres de soieries tissés pour le palais entre 1811 et 1814 par les soyeux lyonnais. Le cours de l’histoire a voulu que ce décor textile coloré et inventif n’a jamais été mis en place. Préservé au Mobilier national, la plus grande commande de soieries de l’histoire de Versailles est ici dévoilée. Les étoffe du palais rêvé de l’Empereur révèlent l’excellence des manufactures lyonnaises et la virtuosité des dessinateurs. C’est un Premier Empire inattendu, loin des uniformes et des campagnes militaires, mais plein d’élégance et de poésie qui est ici présenté.
Sommaire
Versailles en soie
• Versailles : l’impossible installation
• Les étoffes de l’Ancien Régime au Premier Empire : rupture ou continuité ?
• Le projet de Jacques Gondoin : l’esprit de l’Ancien Régime sous l’Empire
• Versailles, l’intervention de Pierre-François-Léonard Fontaine
• La commande de 1811 : contexte d’un succès
• La distribution des étoffes, un somptueux ameublement inachevé
• Le domaine de Trianon, un « luxe de conte de fées » perdu
La fabrication lyonnaise
• Qui a dessiné les soieries de Napoléon ?
• La mise en carte : du dessin au tissage
• Les manufactures retenues pour la commande
• Pernon et Grand Frères
• Bissardon, Cousin & Bony
• Dutillieu & Théoleyre
• Cartier Fils et Seguin & Cie
• Chuard & Cie
• Corderier & Lemire
• Lacostat & Cie
• Saint-Olive
• J.-M. Sériziat & Cie
• Jean-François Bony, « Le virtuose de la broderie »