Présentation par l’éditeur
Peut-on encore parler de Robespierre ? Oui, en parlant de Thérésia.Thérésia Cabarrus (1773-1835) jeune, belle, riche, constante dans ses amitiés et ses idées sur la monarchie, l’éducation, les droits des femmes; elle ne fut pas entendue par la Révolution qui a dénié aux “citoyennes” leurs places dans la République, pas sur l’échafaud ! Mais Thérésia subjugua Tallien (1767-1820)…
Robespierre(1758-1794) Ni aussi jeune, ni beau, ni riche, travailleur acharné; bien que piètre orateur, il conquit le peuple de Paris et le pouvoir. Opposé un temps à la peine de mort, il n’en reste pas moins l’âme d’un gouvernement qui, par le décret du 5 septembre 1793, officialisera la Terreur: parmi les milliers de victimes, bon nombre de ses amis. Fait rarissime, il rédigea lui-même l’ordre d’arrestation, valant la mort pour Thérésia.
Elle survécut, devint Princesse de Chimay, fut heureuse. Robespierre monta sur l’échafaud : « La révolution, comme Saturne, dévore ses propres enfants ». (Georg Büchner)
Ce récit incarné, très documenté et sourcé – certains documents inédits proviennent d’archives familiales – remet en question ce que l’on croit savoir : cette biographie de personnalités à l’opposé suscite l’intérêt du lecteur, tenu en haleine jusqu’au dénouement pourtant connu de tous !Thérèse Charles-Vallin, docteur en histoire et sciences politiques, est l’auteur de plusieurs biographies historiques dontTallien, le mal-aimé de la Révolution, J. Picollec, 1997 ; Les Aventures du chevalier géologue Déodat de Dolomieu, PUG, 2004 ; Charles Vallin, mon père : Enquête sur une certaine idée de la France, Atlantica, 2003 ; Cabarrus, un corsaire aux finances, A2C Médias, 2013. Et en 2017, Abd El-Kader/Aumale Identités meurtries, publié aux Editions de la Bisquine.