Un médecin dans l’ombre de Lucien et Joseph Bonaparte. Jean Paroisse (1763-1825)

Auteur(s) : PASCALE Jacques
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L’avis de la Fondation Napoléon

Cet ouvrage tout en couleurs et en papier glacé, riche de 44 illustrations, de 2 cartes, de généalogies, d’annexes et d’un index, retrace le destin méconnu de Jean Baptiste Parroisse, chirurgien militaire et médecin personnel de Lucien et Joseph Bonaparte.

Parti d’une enfance modeste pour atteindre les honneurs impériaux, il incarne une ascension sociale aussi exceptionnelle qu’inattendue. À partir des précieux dessins de Luc-Vincent Thiery conservés par la Société historique de Soissons, l’auteur explore l’histoire de la maison où Parroisse termina ses jours et retrace, grâce à des recherches minutieuses, la carrière de ce praticien humaniste qui sut se faire une place auprès des plus grands de l’Empire. Enrichi d’archives inédites, ce récit redonne vie à une figure injustement tombée dans l’oubli, restée fidèle à Soissons jusqu’à sa mort en 1825, et dont l’existence illustre toute la fragilité comme la grandeur des destins individuels à l’époque napoléonienne.

Claudia Bonnafoux, web-éditrice (juillet 2025)

Un médecin dans l’ombre de Lucien et Joseph Bonaparte. Jean Paroisse (1763-1825)

Présentation

La vie de Jean Baptiste Paroisse est avant tout l’histoire d’une formidable ascension sociale inespérée et d’une vocation pour la médecine. Né sous l’Ancien Régime dans une famille modeste et analphabète du Charolais, il devient orphelin à l’âge de sept ans. Les auspices n’étaient guère favorables, pourtant un héritage improbable va lui permettre de sortir de sa condition. Il aurait alors pu profiter de cette aubaine pour vivre confortablement dans sa région natale, mais il choisit le saut vers l’inconnu.

Il gagne Paris pour y devenir chirurgien. Il a alors 18 ans. A peine diplômé et encore mineur, il épouse la fille unique d’une famille de la bourgeoisie parisienne.

Pendant la Révolution, il est chirurgien major des grades françaises, assiste à l’autopsie de Mirabeau, participe à sa façon à la prise des Tuileries avant de devenir médecin militaire à Soissons. A son retour à Paris, il rencontre Bernadotte et les frères Bonaparte. Il entre d’abord au service de Lucien Bonaparte, alors ministre de l’Intérieur et devient son médecin et son confident. Lucien disgracié, Parroisse devient le premier chirurgien de Joseph Bonaparte, roi de Naples puis roi d’Espagne.

Avec la chute définitive de l’Empire, il choisit de se retirer à Soisson, dont il gardait un si bon souvenir, et s’éteint en avril 1825. Jean Baptiste Paroisse était chevalier de la Légion d’Honneur, chevalier de l’ordre royal des Deux-Siciles et de l’ordre royal d’Espagne.

Sommaire

Les jeunes années
Jean Baptiste et Louise
La période révolutionnaire, Paris et Soissons
Au service de Lucien Bonaparte
Au service de Joseph Bonaparte
La retraite soissonnaise
La maison du docteur Parroisse et son contenu
L’homme et le médecin
La succession
Descendance et sépultures
Annexe 1 : Arbre de descendance Godefroy
Annexe 2 : Liste des œuvres d’art figurant dans l’inventaire après décès de Jean Baptiste Parroisse en 1825
Annexe 3 : Avis de Michel Dinichert, médecin légiste, juge au conseil de l’ordre, en date du 19 octobre 2019 sur les cas médicaux trais par Jean Baptiste Parroisse présentés dans ses Opuscules de chirurgie et son approche de la médecine
Annexe 4 : Arbre de descendance Parroisse

L’auteure

Membre depuis 1998 de la Société Historique de Soissons, Pascale Jacques s’intéresse plus spécialement à l’architecture rurale. Ainsi, de 2000 à 2009 elle est déléguée de l’Aisne de la Fondation du Patrimoine, et en 2002 crée l’Association pour la sauvegarde du château de Pernant, qui obtient le classement d’office de ce monument menacé. Depuis 2010, au sein de la Société Historique, elle se consacre désormais à des recherches historiques en lien avec la ville de Soissons ou ses environs, avec une prédilection pour les périodes du XVIIIe et du XIXe siècle. Pascale Jacques est l’auteure du Clémencin et Les disparitions de Visigneux dans les Mémoires du Soissonnais, et co-auteure de deux publications de référence sur le château de Pernant.

Année de publication :
2025
Lieu et maison d'édition :
Edhisto
Nombre de pages :
196
Pour commander :
sur le site des éditions Edhisto
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