Sous l'Ancien Régime, l'Etat avait déjà pris la mauvaise habitude de repousser dans un futur toujours plus lointain les paiements, quand il n'était pas purement et simplement en situation de banqueroute. Bonaparte, lui, reconnaît les sommes dues aux créanciers et annonce, au mois de mars, que les intérêts seront payés dès le mois de septembre 1800. Et il le fait !
Le Monde, 9 Novembre 1999, Laurent Flechaire et Jacques-Marie Vaslin