Le grenadier Charles-François Moular, un géant qui refusait de combattre car Dieu interdit l'homicide, fut cependant affecté au service de l'Empereur. Armé d'un sabre dont il ne se servait jamais, il traversa les guerres de l'Empire et défendit le pacifisme jusqu'à la fin de sa vie. Le plus beau des sabres de Moular lui avait été offert par Napoléon qui l'avait lui même reçu de l'épouse de l'électeur de Saxe. Ce trophée fut conservé par son petit-fils jusqu'à la Seconde Guerre mondiale quand un officier allemand l'emporta. L'auteur de l'article, une descendante de Moular, rêve, lors d'un voyage en Allemagne, de retrouver ce » sabre qui n'avait jamais tué « .
Les Affiches normandes, 6 octobre 1999, Christiane Moriset-Andersen, p 33-34.