Bien qu'inscrite en 1804 par les » bonnes villes » au même titre que Paris ou Lyon, Marseille connut une période politique mouvementée sous le Premier Empire. Le conflit se focalisa notamment autour de la question de la perte, en 1794 puis confirmée par le Premier Consul, de la franchise du commerce portuaire. Baisse du commerce, perte de population, disettes en 1810 et 1811 : les conséquences furent considérables. Le climat politique se détériora pour dégénérer en hostilités et en répressions, pour aboutir aux » Journées de la Farce » des 25 et 26 juin 1815 et le soulèvement de l'ensemble de la population.
Napoléon Ier, le magazine du Consulat et de l'Empire, mars-avril 2000, n°1, Pierre Serna, p. 58-61.