Les inventaires après décès représentent un instantané du patrimoine familial et révèlent le comportement social et économique mais aussi « culturel » d'un groupe particulier. Ainsi, entre 1810 et 1850, l'ancienne transmission patrimoniale au puîné continue d'être préférée par la noblesse du faubourg Saint-Germain, alors que le Code Civil établit l'égalité entre héritiers.
Le Gnomon, sept. 2000, n° 126, Anne Morin, p. 30-31