Les circonstances politiques actuelles, c'est à dire la cohabitation, ne se sont pas prêtées à la commémoration des événements de 1799 qui virent la fin de la Révolution et l'avènement d'un régime nouveau glissant vers un pouvoir plus personnel. La France semble gênée de célébrer ce qui fut pourtant à l'origine des plus grandes institutions du pays. La mémoire collective de la République n'aime pas les coups de force, mais n'a-t-on pas aujourd'hui le recul suffisant pour analyser cet épisode de l'histoire en dehors de toute passion politique ?
Dernières nouvelles d'Alsace, 10 novembre 1999, Jean-Laurent Vonau