Ce nouveau hors-série édité par la Revue Napoléon vous propose les articles suivants :
– Les opérations militaires en Italie 1796-1797. Bonaparte met en pratique un nouvel art de la guerre, par F. Bey
Au printemps 1796, l'ampleur du génie militaire du jeune général Bonaparte n'est connue que de lui seul. S'il sait qu'il peut réaliser de « grandes choses » en Italie, le Directoire ne lui a pourtant confier qu'une mission de diversion.
– La guerre en Allemagne, par V. Rolin
Si la première campagne d'Allemagne de 1796 se solde par un échec, celle de 1797 commence par de belles victoires. Mais les succès italiens de Bonaparte l'interrompent et empêchent Hoche et Moreau de se distinguer davantage. La gloire s'obtenait alors en Italie.
– Le coup d'Etat de Fructidor, par J.-O. Boudon
Tandis que Bonaparte remporte victoire sur victoire en Italie et qu'il s'apprête à conclure la paix avec l'Autriche, la France connaît une instabilité politique majeure. Moins de deux ans après son installation, le Directoire est en crise. L'armée paraît seule à même de sauver la République.
– Le traité de Campoformio et la fin de la République de Venise, par M. Kérautret
La campagne d'Italie avait démontré en quelques mois le génie militaire de Bonaparte. Devenu négociateur, il se révéla moins habile, faisant preuve en outre d'une indépendance et d'un cynisme inquiétants pour l'avenir. mais son prestige était déjà tel que le Directoire n'osa pas refuser sa ratification au traité.
– Contradictions et hésitations de la politique française en Italie, par A. Pillepich
Naissance du malentendu franco-italien.
– Bonaparte amoureux de Joséphine, par Chr. Pincemaille
Il la trouvait incomparable et chantait sa douceur ; elle disait qu'il l'amusait avec son accent corse. Leur couple a d'autant plus marqué l'histoire qu'il est le premier couple bourgeois installé au pouvoir.
– La guerre contre l'Angleterre, par M. Kérautret
L'éclat des victoires remportées sur les Autrichiens, en Italie, par le général Bonaparte ne doit pas faire oublier un autre front, le plus important en vérité, celui de la « guerre maritime » contre l'Angleterre. Aussi longtemps que celle-ci continuait, aucune victoire continentale ne serait définitive.
– Bonaparte et Pie VI, par J.-O. Boudon
Le 19 février 1797, Bonaparte signe avec les représentants du pape le traité de Tolentino. Le général victorieux obtient de la papauté d'importantes concessions territoriales et financières, mais le pape Pie VI conserve son pouvoir temporel. Bonaparte renonce pour l'heure à la conquête de Rome, car il a compris, déjà, l'importance de la dimension religieuse dans tout projet de conquête du pouvoir.
– Desaix en Italie, été 1797, par Ph.-J. Vidal
Au début de l'été 1797, de Strasbourg où il réside, le général Desaix entreprend le voyage d'Italie en passant par la Suisse. Il se rend auprès de Bonaparte qui négocie alors avec les plénipotentiaires de l'Autriche.
– Les portraits de Bonaparte, par J. Benoit
Les éclatantes victoires remportées par Bonaparte en Italie en 1796-1797 rendirent immédiatement célèbres ce jeune géénral français qui faisait déjà trembler l'Europe. On vit paraître alors un grand nombre de gravures représentant son visage. Or, comme personne ne l'avait encore vu, comme de plus il refusait de poser et de se mettre en avant, ces premiers portraits sont parfois très fantaisistes.
– « La quasi-guerre » avec les Etats-Unis, par S. Sick
Emotionnellement, les Américains se rallient instinctivement à la France des Lumières puis aux républicains, mais cet enthousiasme va à l'encontre de leurs intérêts économiques.
Brèves :
– Muiron et Arcole, par J.-L. Gourdin
– De Milan à Rastadt, par M. Kérautret
– L'Hôtel de la rue de la Victoire, par B. Chevallier
– Bonaparte et le comte d'Antraigues, par J.-O. Boudon
Correspondance de Napoléon : mars 1796 – avril 1798
Mémoires
– Les souvenirs de Talleyrand sur Bonaparte. De l'Italie à l'Egypte, par M. Kérautret
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