Ce numéro présente des articles illustrés, consacrés au troisième trimestre de l'année 1802 :
– Tableau chronologique et contexte historique, p.2 et 3-4
– L'armée de la République italienne. 2ème partie : de la République cisalpine à la République italienne, par P. Crociani, p. 5-12
Uniformes, vie quotidienne, des corps d'infanterie et de cavalerie, de l'artillerie et du génie.
– Joseph Fesch, primat des Gaules, par J.-O. Boudon, p. 13-18
La promotion de l'oncle de Bonaparte à l'archevêché de Lyon, le 29 juillet 1802.
– La réforme constitutionnelle de l'An X, par Th. Lentz, p. 19-24
Le 4 août 1802, soit 2 jours après la proclamation officielle des résultats du plébiscite sur le Consulat à vie, la « constitution de l'an X » est adoptée.
– La république indépendante du Valais, par M. Messiez, p. 25-28
L'échec de Tureau, placé par Bonaparte à la tête de la région en octobre 1801, favorise la déclaration de l'indépendance par la diète suisse, le 5 septembre 1802.
– Alexandre réorganise le gouvernement russe, par M. Kérautret, p. 29-35
Le général Hédouville, nouvel ambassadeur de France, arrive à Saint-Pétersbourg le 8 avril 1802. En septembre, le Tsar Alexandre entreprend de réformer le gouvernement : une nouvelle organisation et refonte complète qui inquiètent la France.
– L'attachement du Piémont et la création des six départements français, par S. Sick, p. 36-42
Décidée au lendemain de la paix de Lunéville, l'annexion du Piémont devient officielle par le sénatus-consulte du 11 septembre 1802.
– La suppression du ministère de la police et le renvoi de Fouché, par Th. Lentz, p. 43-47
Légitimé par le plébiscite, tranquilisé du côté de l'armée, débarrassé des idéologues relégués dans des chambres presque décoratives, Bonaparte décida de se débarrasser de Fouché à qui il ne pardonnait pas ses manoeuvres contre le Consulat à vie.
– Des Français en Angleterre, par M. Kérautret, p. 48-53
Après la signature de la paix d'Amiens en mars 1802, de nombreux Anglais vinrent par milliers afin de déocuvrir la France. On sait moins que des Français entreprirent la même démarche à l'égard de l'Angleterre.
– Des armées de la République à l'armée consulaire, par G. Bodinier, p. 54-61
Les succès de Marengo et de Hohenlinden mirent fin aux hostilités en Italie et en Allemagne, et permirent à Bonaparte de réorganiser l'armée.
– La politique de Bonaparte aux Caraïbes : les brefs espoirs d'une renaissance coloniale, par Fr. Bey, p. 58-63
Alors que la paix d'Amiens rend à la France toutes ses colonies, des choix politiques mal inspirés conduisent le Consulat à mener une véritable guerre contre les seules îles que les Anglais n'étaient pas parvenus à prendre.
– Uniformologie. Les troupes du Corps expéditionnaire de Saint-Domingue (1801-1803). 1ère partie, par Fr. Berjaud, p. 71-80
Dès novembre 1799, l'idée d'une expédition à Saint-Domingue était évoquée. Entreprise de grande envergure, elle nécessitait une organisation importante, entreprise dès avril 1800.
– Mémoires. L'année 1802 vue par Madame Cavaignac, présenté par A. Palluel-Guillard, p. 82-83
Mamdame Cavaignac écrivit des mémoires remarquables dans l'art de dépeindre ses sensations et la vie à l'époque napoléonienne. En 1802, son mari Jean-Baptiste Cavaignac fut nommé administrateur des domaines à Naples.
– Correspondance de Napoléon, juillet-août-septembre 1802, sélectionné par S. Sick, p. 84-86
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