Ce numéro présente des articles illustrés, consacrés au troisième trimestre de l'année 1803 :
– Tableau chronologique et contexte historique, p. 2 et p.4-5
– Bonaparte et l'Irlande, par Fr. Bey, p. 6-11
Le 1er janvier 1801, l'irlande, malgré un lourd passé fait de relations tumultueuses avec l'Angleterre, a été politiquement unie au Royaume-Uni de Grande-Bretagne. Malgré tout, Bonaparte pense pouvoir encore jouer en 1803 la carte de la rébellion patriotique irlandaise, au service des intérêts de la France.
– « La joyeuse entrée » de Bonaparte et de Joséphine en Belgique, par L. Dusoulier, p. 12-19
En 1803, les Belges accueillirent le Premier Consul, moins en inspecteur de leur potentiel militaire et économique en vue de l'invasion d'Albion, qu'en restaurateur de l'ordre, de l'économie et du culte, dont la Révolution les avait privés dès la conquête de la Belgique en 1792.
– Organisation de l'armée. L'arrêté du 1er vendémiaire an XII, par V. Rolin, p. 20-26
Après bien des bouleversements sous la Révolution, l'arrêté du 24 septembre 1803 donne à l'armée l'organisation qu'elle gardera tout l'Empire.
– La mission Baudin, par E. Taillemite, p. 27-33
Le voyage de découverte effectué par Nicolas Baudin, sur les côtes de ce qui ne s'appelait pas encore l'Australie, s'inscrit dans une tradition déjà longue…
– Le Concordat italien de 1803, par A. Pillepich, p. 34-39
Le 16 septembre 1803 le Concordat entre le Saint-Siège et la République italienne est signé. Acte inédit pour l'Italie, il n'y restera en vigueur pas plus de dix ans.
– La mission Cavaignac, un agent de Napoléon en Oman, par V. Chébiri, p. 40-45
A partir de 1802, Bonaparte décide de relancer les relations politiques et commerciales débutées en 1795, avec l'Oman, porte vers l'Orient. En mars 1803, part une expédition conduite par Cavaignac vers Mascate…
– Les romantiques allemands et le voyage de France sous le Consulat, par J. Benoit, p. 46-51
Un jeune junker prussien, H. von Kleist, deux jeunes écrivains, J. Görres puis Fr. Holderlin : quelles raisons obscures pouvaient ainsi pousser de jeunes intellectuels allemands vers la France révolutionnaire et consulaire ?
– Lacépède, grand chancelier de la Légion d'honneur, par N. Petiteau, p. 52-57
Lorsque Lacépède, un civil, fut désigné pour devenir le premier grand chancelier de la Légion d'honneur, il avait derrière lui une belle carrière de savant, mais aussi une expérience politique acquise sous la Révolution.
– A Paris, une politique de ponts, par G. Poisson, p. 58-63
De l'oeuvre architecturale de Napoléon à Paris, on retient le plus souvent les deux arcs de triomphe, la colonne Vendôme, les travaux du Louvre, qui constituent bien sûr une étape majeure de l'histoire parisienne.
– Les débuts des lycées : L'exemple de Lyon, par R. Saussac, p. 64-70
En cette année 2002, divers colloques et diverses commémorations ont fêté le bicentenaire des lycées, créés par la loi du 11 floréal an X (1er mai 1802). L'arrêté consulaire du 24 vendémiaire an XI (16 octobre) crée le Lycée de Lyon et annonce son ouverture pour le 1er germinal (22 mars 1803).
– Brèves. Bonaparte s'efforce de séduire la prusse, présentation M. Kérautret, p. 71-72
A Bruxelles, le 23 juillet 1803, le Premier Consul reçoit le conseiller secret Lombard, venu lui apporter une lettre du roi de Prusse.
– Brèves. Cadoudal débarque sur la côte normande, 23 août 1803, présentation M. Kérautret, p. 73
Dans la guerre qui commence, l'Angleterre n'écarte aucun moyen. Elle charge ainsi l'ancien chouan Cadoudal d'enlever le Premier Consul.
– Brèves. La mort d'un célèbre général-écrivain. Tarente, 5 septembre 1803, présentation G. Poisson, p. 74
Au soir d'une vie semée de déceptions, d'embûches, d'emprisonnements, de dangers de mort mais aussi de succès tant militaires que littéraires, Pierre-Ambroise Choderlos de Laclos pouvait estimer avoir réalisé ses ambitions.
– Batailles et modanités au camp de Boulogne selon les mémoires de Constant, valet de chambre de Napoléon, présenté par A. Palluel-Guillard, p. 75-77
– Correspondance de Napoléon, juillet-août-septembre 1803, sélection de S. Sick, p. 78-80
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