Ce numéro présente des articles illustrés, consacrés aux événements intervenus au cours du premier trimestre de l'année 1805 :
– Tableau chronologique et contexte historique, par A. Palluel-Guillard et S. Sick
– Le chat et la souris : Napoléon et Marie-Caroline de Naples, par M. Kérautret
Au cours de l'hiver 1805 s'établit entre l'empereur des Français tout-puissant et la soeur de Marie-Antoinette, souveraine aussi passionnée qu'impuissante du petit royaume de Naples, une correspondance personnelle et fort peu conventionnelle.
– Les nouveautés de la librairie en 1805, par A. Palluel-Guillard
André Monglond fait partie de ces membres de l'université française et de la recherche historique et littéraire engloutis dans le déroulement historique et oubliés de nos jours, souvent à tort. Durant quarante ans, ce puissant érudit s'est penché sur la vie littéraire de la France de la fin de l'Ancien Régime à celle de l'Empire.
– L'ambassade du général Junot à Lisbonne, par N. Gotteri
Au début de 1805, durant les fêtes du Carnaval, le général Junot quittait Paris pour gagner Lisbonne où il avait été nommé ambassadeur de Napoléon. Il succédait à Lannes qui avait regagné la France au mois d'août de l'année précédente, laissant au chargé d'affaires Sérurier le soin d'assurer l'intérim.
– Les marins de la Garde, par V. Rolin
Créés à l'origine pour protéger l'Empereur lors de sa traversée conquérante vers l'Angleterre, la plupart d'entre eux ne connaîtront que les pontons espagnols…
– La première statue officielle de l'Empereur en France, par G. Hubert
Le problème de son image se posa à Bonaparte dès qu'il eut atteint en notoriété, comme il se pose à toutes les personnalités politiques promises au plus brillant avenir.
– La convention navale franco-espagnole, par S. Sick
Durant l'hiver 1804-1805, la menace d'un débarquement français sur les côtes d'Albion plane toujours, mais demeure liée aux capacités des escadres françaises à acquérir et maintenir, même temporairement, la maîtrise de la Manche.
– Une franc-maçonnerie unie, par Th. Lentz
Le 5 décembre 1804, le Grand Orient de France et la Grande Loge écossaise, fondée à peine quelques mois plus tôt, signent un « acte d'union » qui fait du Grand Orient la seule institution maçonnique française officielle, reconnue et soutenue par le gouvernement.
– Les portraits des maréchaux par J. Benoit
« S.M. l'Empereur vient de m'ordonner de faire exécuter pour la Galerie des Tuileries les portraits en pied de Messieurs les Maréchaux de l'Empire et m'a chargé de les distribuer à dix-huit artistes dont les talents me seraient connus. » Lettre de Vivant Denon, Directeur du Musée Napoléon, à Fleurieu, Intendant général de la Maison de l'Empereur, 23 ventôse an XIII (15 mars 1805)
– La course barbaresque, par S. Sic
Après la courte paix de 1801-1802, lors de la reprise des hostilités, la suprématie de la Royal Navy est telle que seuls les neutres peuvent assurer le trafic en Méditerranée. C'est alors que les flottes des régences barbaresques s'affirment comme convoyeuses de marchandises, se substituant aux Européens accaparés par la guerre.
– Les incertitudes bataves, par M. Kérautret
Le propre des pays vassaux (comme les républiques dites soeurs mais bien plutôt filles de la République française) est de devoir suivre les évolutions de leur grande soeur, au mieux pour lui plaire, au pire pour lui obéir mais le résultat est le même : à l'extérieur, pur produit de l'impérialisme de la grande puissance voisine et à l'intérieur pure reproduction idéologique et institutionnelle de cette dernière. En 1805, la République batave n'échappait point à cette définition.
– Brèves. La mort de l'amiral Bruix, 18 mars 1805, S. Sick
– Brèves. Elisa, princesse de Piombino, 18 mars 1805, A. Pillepich
– Mémoires. Laure Junot à Madrid au début de 1805, sélection A. Palluel-Guillard
– Correspondance de Napoléon, janvier-février-mars 1805, sélection S. Sick
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