Ce numéro présente des articles illustrés, consacrés aux événements intervenus au cours du dernier trimestre de l'année 1805 :
– Tableau chronologique et contexte historique, par A. Palluel-Guillard
– La campagne d'Allemagne, de Boulogne à Ulm, par V. Rolin
En août 1805 s'ouvre la campagne d'Allemagne. Elle se terminera à Austerlitz à la fin de l'année, par une éclatante victoire française.
– Austerlitz, la bataille des trois empereurs et de leurs 150 000 soldats, par Fr. Bey
Austerlitz est passée à la postérité comme la plus achevée des batailles livrées par Napoléon. La victoire acquise grâce à l'indéniable supériorité tactique et stratégique de l'empereur, n'a pas pour autant été une simple « formalité »…
– Austerlitz. L'état-major russe, chronique d'une navrante campagne, par G. Gorokhoff
Aux yeux du jeune Empereur Alexandre Ier, la campagne de 1805, par ses enjeux, revêt une importance toute particulière. mais il est en outre le premier souverain russe depuis Pierre le Grand, c'est-à-dire un siècle, à paraître sur un champ de bataille au milieu de ses troupes, celui d'Austerlitz.
– La bataille d'Austerlitz en peinture : Lejeune, Bacler d'Albe, Vernet, Gérard, par J. Benoit
Symbole de la gloire de l'Empereur, la victoire d'Austerlitz en devint l'image à travers le mythique « soleil d'Austerlitz ».
– Trafalgar : une tragédie inutile ?, par R. Monaque
Le 21 octobre 1805, les 27 vaisseaux de Nelson attaquent, au large du cap Trafalgar, la marine alliée franco-espagnole qui, sous les ordres de l'amiral Villeneuve, compte 18 vaisseaux français et 15 espagnols.
– Genèse d'un amiral d'exception : Nelson, par H. Roy, J. Le Coustumier
La renommée de Nelson perdure encore : « le plus grand marin depuis que le monde est monde. » Peut-être dans l'art de prendre soin d'un vaisseau ou de faire voile par gros temps, quelques-uns de ses propres capitaines l'égalèrent-ils ou même le surpasssèrent. Mais pour réunir ses escadres au combat, les mener vers la victoire, il était le maître incontesté et novateur.
– La campagne de 1805 en Italie, par Fr. Bey
Le plan d'opérations de Napoléon pour 1805 est très clair : la victoire décisive devra être recherchée le long du Danube et l'Italie ne sera qu'un théâtre secondaire. Néanmoins, les combats livrés entre septembre et novembre dans le Nord de la péninsule sont loin d'être anecdotiques.
– Vienne en 1805, par A. Palluel-Guillard
Le conflit dit de la troisième coalition se concentre historiquement sur la glorieuse victoire d'Austerlitz, mais il importe de remettre les faits dans leur contexte et leur effet. Car on insiste plus sur les batailles que sur le mouvement des armées, plus sur la force française que sur les faiblesses de nos ennemis russo-autrichiens, plus sur la campagne de Moravie que sur la prise de Vienne.
– Les tractations diplomatiques de l'automne 1805. La genèse d'une nouvelle Allemagne, par M. Kérautret
Tandis que la Grande Armée volait de victoire en victoire et s'acheminait vers le triomphe d'Austerlitz, la diplomatie n'était pa demeurée inactive. Elle précéda, escorta et suivit les opérations militaires, et la campagne de l'automne 1805 s'inscrivit entre deux séries de traités.
– La bataille du Cap Finisterre dite des « quinze-vingt », par S. Sick
– Brèves. Sèvres et Austerlitz, J. Benoit
– Mémoires. Marseille retrouve un maire (23 septembre 1805), sélection A. Palluel-Guillard, d'après les mémoires de Thibaudeau, préfet des Bouches-du-Rhône.
– Correspondance de Napoléon, sélection M. Kérautret
– Le Journal des Modes. Cl. Joannis
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