Autant que dans les sierras espagnoles ou les plaines russes, le destin de l'Empire se joue sur mer. Et le soleil qui éclaire la victoire d'Austerlitz, le 2 décembre 1805, n'est pas assez éblouissant pour masquer l'écrasement de la flotte française, quelques semaines plus tôt, à Trafalgar. Pas plus que les Pyramides ne font oublier Aboukir, en 1798, Wagram ne peut occulter, en 1809, l'humiliation de l'île d'Aix. Napoléon Ier.
Magazine du Consulat et de l'Empire, n°4, sept.-oct. 2000, Pierre Lévêque, p. 46-55