La recherche des seuls « prénoms révolutionnaires » risque de n'éclairer que partiellement la réaction des systèmes prénominaux à l'événement politique, aux mutations de l'an II. […] A Rennes, où le registre chrétien des références prénominales résiste bien aux années de révolution, l'an II est le moment d'une flambée inaccoutumée de prénoms courts comme si, par opposition, le prénom long était aristocratique. (J.-P. L.)
Annales historiques de la Révolution française, n° 4, oct.-déc. 2000, J.-P. Lethuillier, p. 87-110