A peine arrivé au pouvoir, Bonaparte a compris qu'il ne pouvait parvenir à instaurer la paix civile, […] que s'il parvenait aussi à imposer la paix religieuse, c'est-à-dire à mettre fin à dix années de lutte contre l'Eglise catholique. Nourri de la philosophie des Lumières, admirateur de Rousseau, il pense qu'une société ne peut vivre sans religion […].
Revue du Souvenir Napoléonien, n°432, déc. 2000 – janv. 2001, J.-O. Boudon, p. 3-11