Une souscription a été lancée par le musée du Palais impérial de Compiègne pour « restaurer la passementerie, ensemble de fils de soie et d'or torsadés à la main », ensemble indispensable pour rendre au lit baldaquin de l'impératrice Eugénie son élégance.
Réalisé pour les nouveaux appartements de l'impératrice Eugénie en 1867 à l'Elysée, ce lit exceptionnel a été dessiné par l'architecte Ruprich-Robert, inspiré du style Louis XVI et réalisé par les ateliers du Garde-Meuble impérial. Il a survécu à plusieurs incendies mais lorsqu'il arriva à Compiègne, au début du XXe siècle, le lit avait été dépouillé de sa housse de damas de soie émeraude, et de la passementerie ne subsistaient que les galons et les franges.
Pour en savoir plus