Ce numéro 13 est en grande partie consacré à la France en 1802 :
– Bonaparte devient consul à vie, par L. Joffrin, p. 8-11
Portrait de l'homme qui a pris en charge le destin de la France, après le coup d'Etat du 18 Brumaire.
– Le traité d'Amiens, par M. Kérautret, p. 12-17
La signature du Traité d'Amiens, entre la France d'une part, et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande d'autre part, ouvre les portes à une paix totale : la France n'est plus en guerre, avec aucun pays.
– Les luttes politiques et la disgrâce de Fouché, par J. Tulard, p. 18-23
Renforcement de la République ? Restauration de la monarchie ? Affirmation d'un pouvoir personnel ? Jean Tulard décrypte les intentions de Bonaparte au lendemain du coup d'Etat de Brumaire.
– La Légion d'honneur, création et évolution, par Natalie Petiteau, p. 24-29
La recomposition de la société s'avère indispensable à la pérennisation du nouveau régime, après les années déstabilisantes de la Révolution.
– L'armée s'ennuie, des généraux conspirent, par Th. Lentz, p. 30-35
Le traité d'Amiens ouvre une période de paix en France, mais également une période d'inactivité pour les dizaines de milliers de militaires, qui peinent parfois à retourner une place dans la vie civile.
– La visite de Bonaparte en Normandie, par J.-O. Boudon, p. 36-41
Afin de tester la popularité du régime consulaire, Bonaparte entreprend un premier voyage en province, en Normandie.
– Le rétablissement de l'esclavage, entretien avec J. Martin, p. 42-45
La récupération, via le traité d'Amiens, des îles de la Martinique et de Sainte-Lucie, va poser le problème du double statut, confrontant au sein du même ensemble colonial français, îles françaises où l'esclavage est aboli et ex-îles britanniques où l'esclavage est toujours en pratique.
– Batailles et combats. Somosierra : sur la route de Madrid (30 nov. 1808), par J. Garnier, p. 46-51
Ce fut une poignée de soldats français qui lutta et fut victorieuse de plus de 8 000 soldats espagnols. Un haut fait d'armes qui ouvrit la route vers la capitale espagnole.
– Témoignages. Les officiers anglais prisonniers, présenté par A. Fierro, p. 52-53
Les officiers prisonniers bénéficiaient d'un statut de semi-liberté, contre un engagement par écrit qu'ils ne tenteraient pas de s'évader (décret du 4 avril 1811)
– la Grande Armée. La mobilisation de 1813. Les hommes (I), par J.-Fr. Brun, p. 54-59
Alors qu'il a réussi à établir un statu quo en Russie, Napoléon rentre en France pour conforter son régime face au complot du général malet, mais également pour préparer une armée afin de vaincre définitivement les Russes, au printemps 1813.
– Les scènes de Boilly, par D. Chanteranne, p. 60-61
héritier de greuze, Louis Bailly (1761-1845) offre une peinture gracieuse au service de scènes de la vie quotidienne et des gens simples.
– Les historiens : André Castelot, par J. Jourquin, p. 62-63
C'est à la manière d'un grand reporter qu'André Castelot fait oeuvre d'historien. Ses biographies Bonaparte, puis Napoléon sont des classiques irremplaçables.
– Aux enchères, par K. Huguenaud, p. 66-67
Présentation de 3 pièces remarquables, récemment passées en vente, tant en France qu'à l'étranger : un ensemble de documents relatifs au comte de Montholon à Sainte-Hélène, une statue monumentale de Napoléon nu à l'antique par Banti, une étude de Meissonier, Cuirassier avant la charge (1878).
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