Ce numéro 20 vous propose :
– Images de la Légende. Le « mameluck » de Napoléon, par Jacques Louvière, p. 6-10
« La foule aime depuis Brumaire ce serviteur garde du corps exotique qui rappelle l'expédition d'Egypte ».
– Témoignages. Un duel avec un capitaine, par Alfred Fierro, p. 12-13
Destinés uniquement à sa famille, les « Souvenirs » du capitaine Marc Desboeufs (782-1859) sont empreints de modestie et de sincérité.
– La guerre. La campagne de France. 3 : De Montereau à Reims (15 février-13 mars 1814), par Jacques-Olivier Boudon et Jacques Garnier, p. 14-22
Au début de 1814, trois armées coalisées marchent sur Paris. L'armée du Nord du maréchal Bernadotte, mollement, la grande armée de Bohème de Scharzenberg, méthodiquement, et l'armée de Silésie de Blücher, aventureusement. Après la Bataille des cinq jours et la belle victoire de Montmirail sur les leitenants de Blücher, Napoléon voudrait achever la destruction de l'armée de Silkésie. Malheureusement, il ne peut le faire parce que l'armée de Bohème continue sa marche vers Paris. Il lui va donc falloir l'intercepter en priorité.
– Famille de Napoléon. Eugène de Beauharnais, prince fidèle et loyal, par Maurice Catinat, p. 24-31
« Honneur », « Fidélité » : ces deux mots sont gravés sur le mausolée du prince Eugène dans l'église Saint-Michel de Munich. Mais « loyauté » et « courage » auraient pu fort bien y figurer aussi, tant ils caractérisent le vice-roi d'italie et l'archichancelier d'Etat de Napoléon.
– Armes et uniformes. Boutet et les armes de prestige, par Nathalie Papin, p. 32-35
Au temps de Napoléon, le moindre officier rêve de fusils en bois précieux et de pistolets gravés d'or. Jamais, en effet, on n'a produit autant d'armes de prestige que sous la Révolution et l'Empire.
– Perspectives. Quelle liberté de la presse sous le Consulat et l'Empire ?, par Jean Tulard, p. 36-39
La chute du Directoire, le 19 brumaire, fut suivie d'une courte période de liberté pour la presse. Mais comment Bonaparte aurait-il ignoré le pouvoir d'une presse qu'il avait utilisé à son profit dès la première campagne d'Italie en fondant la France vue de l'armée d'Italie et le Courrier de l'armée d'Italie ?
– Evénement. Les 35 jours de Moscou. 1 : Napoléon devant l'incendie et le pillage, par Jacques Jourquin, p. 40-47
Depuis quinze ans, Napoléon a l'habitude des entrées triomphales sinon acueillantes dans des capitales soumises : Milan, Le Caire, Vienne, Venise, Madrid, Berlin, La Haye.
– Dossier : Outre-Mer. La marine et les colonies, par Pierre Lévêque, p. 32-36
Après le désastre de Trafalgar le 21 octobre 1805, la supériorité anglaise sur les mers ne souffre d'aucun doute. Cependant, les marins français tentèrent, avec des modalités diverse, de maintenir des relations entre la France et ses colonies américanes et de l'Océan indien.
– Villes et régions de l'Empire. La politique de Napoléon en Corse, par Raphaël Lahlou, p. 48-53
Pour comprendre certaines décisions de Napoléon concernant la Corse de l'époque, il faut revenir sur la politique du Directoire dans l'île à partir de 1796.
– Batailles et combats. La bataille de Rocquencourt (1er juillet 1815), par Vincent Rolin, p. 54-57
Après la défaite de Waterloo, le 18 juin 1815, la capitualtion de l'armée française est imminente. Pourtant, à quelques heures de l'effondrement de l'Empire, aux portes de Paris, quelques généraux tentent encore de donner quelque éclat à une gloire déjà passée.
– Arts et artistes. Les statues de Canova, par David Chanteranne, p. 58-59
D'oeuvres voluptueuses jusqu'aux plus sévères portraits en ronde-bosse des grands personnages de son temps, l'italien Antonio Canova (1757-1822), sut adapter son art fait de chair et d'esprit, pour le mettre au service de l'Empereur, de ses épouses et de sa famille.
– Lieux napoléoniens. Le musée de la Pommerie : entretien avec le comte de Witt, réalisé par D? Chanteranne et K. Huguenaud, p. 60-61
C'est au coeur du Périgord, bien loin des grands musées napoléoniens d'Ile-de-France, qu'une demeure privée abrite une collection unique de souvenirs liés à la Famille impériale.
– Ventes aux enchères, par K. Huguenaud, p. 62-63
L'actualité des enchères napoléoniennes est parfois bien surprenante. Si l'engouement suscité par des objets historiques semble légitime, celui engendré par des copies récentes ne manque pas d'étonner.
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