Napoléon Ier, le magazine du Consulat et de l’Empire, n° 21, juillet-août 2003 : Auxonne ; Le brigandage ; Les colères de Napoléon ; Moscou ; Gaudin ; Campagne de France

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Ce numéro 21 vous propose :
 
Vie de Napoléon. Bonaparte à Auxonne, officier de Louis XVI, par Alain Pigeard, p. 6-11
Napoléon Bonaparte arrive dans cette petite bourgade du Val-de-Saône en été 1788, où se trouve alors en garnison le régiment de La Fère. Jeune officier de 19 ans, il suscite quelque peu la curiosité car il est le premier Corse officier dans les armées de Louis XVI, à résider à Auxonne.

Témoignages. La fauche à l'armée, présenté par Alfred Fierro, p. 12-13
Originaire de la Drôme, Florent Guibert (1783-1861) est entré dans l'armée en 1805 et l'a quittée en 1815. Cet extrait de ses souvenirs raconte, dans un style truculent, les vols fréquents commis par les militaires aux dépens des civils mais aussi des entrepôts de marchandises anglaises confisquées en application du Blocus continental. 

La France napoléonienne. Le brigandage sous le Consulat, par Vincent Rolin, p. 14-19
Le brigandage fut un des grands fléaux de la France du Directoire. Bonaparte, une fois Premier Consul, éprouva des difficultés à sécuriser les régions.

– Images de la légende. Les colères de Napoléon, par Jacques Louvières, p. 20-24
Les plus fameuses colères de Napoléon sont – même improvisées – des instruments du gouvernement. Il s'en sert pour impressionner un interlocuteur, prendre la main dans une situation, sortir d'une impasse…
 
– La Grande Armée. La conscription en Haute-Loire. 1 :  Mise en place d'une organisation rationnelle, par Jean-François Brun, p. 26-31

– Evénement. Les 35 jours de Moscou. 2 :  Côté russe, par Jacques Jourquin, p. 32-37
Sans le vouloir vraiment, Napoléon est entré dans Moscou. Sans pouvoir  s'y opposer, il a assisté à l'incendie et au pillage de Moscou, véritable autodafé de la capitale russe. Il ignore comment fonctionne l'esprit d'un Russe, général ou paysan, quand la sainte terre natale est envahie. Il va le découvrir à ses dépens.

– Personnages illustres. Gaudin, grand argentier du Consulat et de l'Empire, par Thierry Lentz, p. 38-42
Martin-Michel-Charles Gaudin, duc de Gaëte, dont Napoléon disait qu'il était « un homme de moeurs douceees et d'une sévère probité », est un des personnages oubliés du Consulat et de l'Empire. Il fut pourtant l'un des principaux dignitaires de l'Etat napoléonien, ministre des Finances de 1799 à 1814 puis aux Cent-Jours, soit quatorze ans et neuf mois. 

La guerre. La campagne de France. 4 : Vers l'abdication (14 mars-6 avril 1814), par Jacques-Olivier Boudon et Jacques Garnier, p. 14-22
Lors de la bataille de Laon, Napoléon choisit d'attaquer alors qu'il ne disposait que de 35 000 hommes.

– Arts et artistes. Les cavaliers de Géricault, par David Chanteranne, p. 54-55
Géricault (1791-1824) a longtemps été considéré comme un peintre animalier. Lui refusait le « statut de peintre d'histoire » serait laisser dans l'ombre ses travaux remarquables, dont le Radeau de la Méduse ne sera après la chute de l'Empire, que la partie visible d'un ensemble plus vaste. 

Lieux napoléoniens. La bibliothèqe Marmottan : entretien avec Bruno Foucart, réalisé par D. Chanteranne, p. 56-57
Niché au coeur de Boulogne-Billancourt, ce centre de recherches, né de la passion d'un collectionneur et historien du début du XXe siècle, est devenu au fil des années un lieu de rencontres et d' »changes pour tous les amateurs de l'Empire. Visite guidée au milieu de 150 000 volumes, conduite par son directeur scientifique, le professeur Brunio Foucart.

– Ventes aux enchères, par K. Huguenaud, p. 58-59
Deux événements majeurs ont eu lieu ce mois de juin à Paris et à Fontainbleau.

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