Ce numéro 23 vous propose :
– Batailles et combats de Pultusk et Golymin (26 décembre 1806), par Jacques Garnier, p. 6-11Après la double bataille d'Iéna-Auerstedt (14 octobre 1806), la Prusse est mise hors d'état de nuire en Europe.
– Témoignages. La surveillance de l'exilé, présenté par Alain-Gilbert Guéguen, p. 12-13
Le 12 mai 1816, François Buanet, chirurgien-major dans la marine militaire, achevait la rédaction de ses mémoires, un document d'une quarantaine de pages mettant en relief les épisodes marquants de la guerre maritime de l'époque.
– Dossier Brumaire. La crise finale du Directoire, par Michel Kérautret, p. 14-19
Dans les derniers mois de l'an VII, le régime directorial parut condamné à bref délai, aux yeux de la plus grande partie de l'opinion. Divisé contre lui-même, il n'avait plus l'énergie nécessaire pour sauver les acquis de la révolution.
– Dossier Brumaire. Les journées du coup d'Etat : 18 et 19 brumaire, par Jean Tulard, p. 20-27
Le coup d'Etat de Brumaire devait avoir lieu plus tôt avec le général Joubert comme « sabre ». Sa mort le 15 août 1799 lors de la bataille de Novi mit les organisateurs du complot Sieyès, Cambacérès, Talleyrand et Fouché sans solution de rechange, les Moreau, Bernadotte, Jourdan et Augereau se dérobant pour diverses raisons.
– Dossier Brumaire. Le nouveau pouvoir se met en place, par Thierry Lentz, p. 28-33
Les deux commissions législatives, constituées de membres du Conseil des Anciens et du Conseil des Cinq-Cents, tergiversant sur l'avenir du nouveau régime et son organisation, Bonaparte prend les choses en main et fait rédiger en quelques semaines une nouvelle constitution dite « de l'an VIII » qui servira d'assise aux régimes de la France pendant quinze ans.
– Dossier Brumaire. Et Bonaparte devint consul, entretien avec Jean Tulard, p. 34-35
Rôle de l'armée ; mise à l'écart de Sieyès ; légitimité du nouveau pouvoir : autant de questions que la rédaction de « Napoléon Ier » a posé à Jean Tulard, pour conclure ce dossier Brumaire.
– La Grande Armée. Les prisonniers de Cabrera (1809-1814), par Alain Pigeard, p. 36-41
En juillet 1808, le général Dupont livre bataille à Baylen et est obligé de capitule pour que ses soldats aient la vie sauve, cédant au chantage du général espagnol Castaños.
– Généraux. D'Hautpoul, le général des « Gros frères », par Vincent Rolin, p. 42-47
Jean-Joseph d'Hautpoul est né le 13 mai 1754, dans le Tarn. Un temps inquiété sous la Terreur en raison de ses origines nobles, il parvint à faire une brillante carrière dans la cavalerie. Il s'illustrera notamment lors de la bataille d'Austerlitz, et moura le 14 février 1807 des suites d'une grave blessure reçue à Eylau.
– La France napoléonienne. Les domestiques à Paris, par Alfred Fierro, p. 48-52
La seconde moitié du XIXe siècle a été marqué par une transformation sociale inaperçue, la disparition des domestiques, extinction à peu près totale due à la pression fiscale, l'affaiblissement des rituels mondains, le refus d'un regard étranger sur l'intimité du couple et de la famille.
– Arts et artistes. Les portraits d'Ingres, par David Chanteranne, p. 54-55
Maître incontesté des « raphaélistes » de la première moitié du XIXe qu'on opposa aux partisans de Delacroix, ses personnages, qui forment une galerie parfaite d'une génération parvenue au faîte du pouvoir, ne pouvaient se passer de l'image consulaire et impériale.
– Lieux napoléoniens. Le tombeau de Napoléon aux Invalides, par Pierre Bontemps, p. 56-59
Site imaginé par Louvois, conçu par Bruant et inauguré en 1706 par Louis XVI, l'Hôtel royal des Invalides était destiné à servir d'hôpital et de maison de convalescence et de retraite pour les soldats.
– Ventes aux enchères, par Karine Huguenaud, p. 60-61
Boilly fait à nouveau l'actualité de la rentrée avec un beau dessin passé chez Christie's fin septembre, tandis que les grandes ventes napoléoniennes de l'automne se multiplient. Chez Sotheby's, c'est le 2 décembre prochain qu'est annoncée une importante vente Empire.
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