Ce numéro de l'année 2005 vous propose :
– Dossier Retour de l'île d'Elbe :
— Comment l'île d'Elbe est-elle devenue française ?, par J.-O. Boudon
C'est parce que l'île d'Elbe appartient à la France depuis 1802, qu'elle est donnée en pleine souveraineté à l'Empereur en 1814.
— Les raisons du départ, par G. Poisson
Privé de sa famille, dépendant économiquement, se sentant menacé par les Alliés, Napoléon est également alarmé de la situation en France.
— Une première Restauration en trompe-l'oeil (avril 1814-mars 1815), par E. de Waresquiel
Le 3 mai 1814, Louis XVIII, roi de France et de Navarre, frère de Louis XVI, entre en grande pompe dans Paris. Il en était sorti vingt-trois ans auparavant, précisément le 21 juin 1791.
— Le récit du vol de l'Aigle, par A. Fierro
Toutes les raisons du départ évoquées, Napoléon se décide donc à reprendre le chemin de Paris. Vingt journées seront nécessaires pour que ce parcours débuté par Golfe-Juan s'achève en apothéose aux Tuileries. Retour sur les différentes étapes de cette incroyable épopée impériale.
— Une visite de la route Naoléon, par J. l'Azou
Napoléon n'a évidemment jamais pris réellement la route qui porte son nom, puisqu'elle n'existait pas lorsqu'il a débarqué à Vallauris, dans le Golfe-Juan le 1er mars 1815.
– Les grandes batailles. Vitoria, 21 juin 1813, par A. Pigeard
La bataille de Vitoria est, avec celle des Arapiles, l'un des plus grands désastres militaires français en Espagne. Pire encore que la défaite de Marmont, la déroute du 21 juin 1813 constitue le premier acte de la perte définitive de l'Espagne.
– Historique de régiments. Le 1er régiment de chasseurs à cheval, par V. Rolin
Les chasseurs paratagent avec les hussards les exploits de la cavalerie légère impériale. Le 1er régiment, commandé par d'illustres cavaliers comme Montbrun ou Exelmans, se distingua en particulier à Auerstaedt et Wagram.
– Personnages illustres. La reine Louise de Prusse, une ennemie de Napoléon, par M. Kérautret
A la différence de Talleyrand, Napoléon ne sut guère « faire marcher les femmes », et certaines d'entre elles devinrent même ses adversaires les plus résolues. La faiblesse supposée de leur sexe leur donnait de surcroît l'aura de « l'intéressante victime » lorsqu'elles succombaient, tandis que leur vainqueur endossait le mauvais rôle.
– Lieux napoléoniens. L'association des Amis du patrimoine napoléonien, entretien avec Daniel Poisson, président.
– Aux enchères, par K. Huguenaud
Présentation des dernirèes ventes napoléoniennes.
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