Napoléon Ier, le magazine du Consulat et de l’Empire, n° 35, nov.-déc. 2005 : Dossier : la Grande Armée de 1805 ; Joséphine, épouse du général ; la souricière de Bayonne (mai 1808) ; les brûlots d’Aix (avril 1809) ; Oberkampf et la toile de Jouy ; Première de Fidelioà Vienne (20 nov. 1805)

Ce numéro de  l'année 2005 vous propose :

– Famille de Napoléon. Joséphine, la générale Bonaparte, par B. Chevallier
Rien ne prédestinait la veuve Beauharnais à devenir la première dame de France. Le 6 août 1794, à la suite de la chute de Robespierre, elle sort de la prison des Carmes après cent huit jours d'emprisonnement. Veuve avec deux enfants de 13 et 11 ans, elle doit alors tout reconstruire.
 
– Dossier. La Grande Armée de 1805
 
— Introduction : la naissance de la Grande Armée, par J.-Fr. Brun
La Grande Armée de 1805 apparaît comme un outil militaire exceptionnel à tous les points de vue. Son organisation résulte en effet de l'adaptation d'un instrument à une doctrine.
— Quels moyens de combat ? par J.-Fr. Brun
Doctrine et pratique se comprennent au plan tactique seulement par rapport aux moyens mis en oeuvre durant le combat. Depuis l'introduction de l'arme à feu, le corps à corps médiéval a fait place à un ensemble de manoeuvres dans lesquelles la puissance de feu joue un rôle certain, en dépit des limitation techniques qu'elle connaîtra jusqu'à la révolution industrielle.
— Le creuset de Boulogne, par J.-Fr. Brun
Le fonctionnement de la Grande Armée ne peut se comprendre si l'on omet d'évoquer la réorganisation consulaire. Militaire professionnel, Napoléon a étudié les évolutions conceptuelles de la fin du XVIIIe siècle, médité Guibert, Bourcet et les frères Teil.
— La doctrine d'emploi, par J.-Fr. Brun
Une campagne napoléonienne relève d'un processus cohérent ayant pour finalité l'anéantissement des forces adverses (c'est-à-dire leur impossibilité d'action). L'objectif politique, quoiqu'en arrière-plan durant les opérations, demeure néanmoins prioritaire pour l'Empereur, à la fois chef de d'Etat et chef de guerre.
— Un organigramme adapté au « système de guerre », par J.-Fr. Brun
Appréhender l'organisation théorique de l'outil militaire impose de réfléchir sur les trois étages de la manoeuvre : corps d'armée, division, unités tactiques élémentaires (bataillons, escadrons, etc.).

– Evénement. La souricière de Bayonne : Napoléon s'empare du trône d'Espagne (5-10 mai 1808), par Th. Lentz
En attirant les souverains d'Espagne dans un piège, en les obligeant à abdiquer et à laisser leur trône à son frère Joseph, Napoléon a mis le doigt dans l'engrenage qui allait largement contribuer à ébranler son oeuvre.
 
– Batailles et combats. Les brûlots de l'île d'Aix (11-13 avril 1809), par P. Lévêque
L'histoire de la marine impériale se résume bien souvent à la longue litanie des défaites ou à l'enfermement des flottes dans les ports. Non seulement les vaisseaux ne peuvent quitter les rades mais, même à l'intérieur de celles-ci, leur sécurité est très aléatoire, comme le prouve l'attaque de la flotte de Rochefort en avril 1809.
 
– La France napoléonienne. Oberkampf et la toile de Jouy, par A. Fierro
Aujourd'hui connue dans le monde entier, on ignore souvent que la toile imprimée de Jouy-en-Josas, qui profita sous l'Ancien Régime de l'engouement pour les « indiennes » (toiles de coton), fut développée par un industriel originaire de Saxe. Et qu'elle devint sous l'Empire un formidable outil de guerre économique : son procédé technique lui avait en effet permis de remplacer les produits britanniques, interdits, par des cotons, en grande quantité, afin de fournir l'Europe napoléonienne.
 
– Anniversaire. Première de Fidelio à Vienne (20 novembre 1805), par R. Ouvrard
Pendant que la Grande Armée s'installe en Autriche quelques jours avant la décisive bataille d'Austerlitz, une oeuvre majeure du répertoire musical est donnée à Vienne. Le compositeur, quasi inconnu en France, va pourtant révolutionner son art. Son nom : Beethoven.

– Aux enchères, par K. Huguenaud
Présentation des dernières ventes napoléoniennes.


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