C'est en 1852 que Napoléon III racheta la maison de ses ancêtres du côté paternel. Dès 1857 il y fit venir Alexis Paccard, architecte du palais de Fontainebleau, pour la réalisation de cette restauration. Ce dernier fera appel au peintre, sculpteur et architecte de renom, Maglioli, qui réalisa à la même période l'embellissement de la chapelle Impériale Bonaparte d'Ajaccio.
S'il ne l'exécuta peut être pas intégralement lui-même, il est fort probable que ce soit lui qui en ait dirigé les travaux entre 1857 et 1860.
Un siècle après, la décision fut prise de « badigeonner », comme il arrivait de le faire à l'époque, une grande partie de ces décors muraux en blanc.
En 2002-2003 le musée fut agrandit. A cette occasion une grande campagne de restauration fut mise en place. Marie-Lys de Castelbajac en était le chef de chantier. Durant l'opération, la restauratrice eut l'idée d'ouvrir des « fenêtres témoins » dans ces grands murs blancs qui avaient su piquer sa curiosité. C'est alors que les décors de Maglioli, commandés par l'Empereur pour embellir la maison familiale, refirent leur apparition.
Depuis mi-février, la campagne de restauration est achevée. Désormais la maison offre aux visiteurs le privilège de circuler dans les décors « d'origine » de cet émouvant lieu napoléonien.