Le 12 juillet 1806 est signé le traité de Paris, portant création de la Confédération du Rhin (Rheinbund).
Le traité est ratifié le 19 par Napoléon et les membres contractants.
Seize États d’Allemagne se regroupent, sous la présidence d’un prince primat, aidé d’un coadjuteur. Le premier prince primat fut Carl Theodor von Dalberg (1744-1817), gouverneur civil d’Erfurt en 1772, évêque de Constance en 1800, prince-archevêque de Mayence en 1802 et à ce titre électeur archichancelier du Saint Empire. Son siège fut transféré de Mayence à Ratisbonne, ville où il mourut en 1817. Son coadjuteur fut le cardinal Fesch, oncle de Napoléon.
Napoléon Ier devient le Protecteur de la Confédération et reçoit comme pouvoir de nommer le successeur du prince primat à sa mort. Le Protecteur n’intervient aucunement dans les affaires intérieures de la Confédération, qui sont gérées par une Diète fédérale. Les souverains le sont pleinement et entièrement sur leur territoire respectif.
Le traité comporte également une clause d’alliance « en vertu de laquelle toute guerre continentale, que l’une des parties contractantes aurait à soutenir, deviendra immédiatement communes à toutes les autres » : Napoléon fait stationner (et entretenir) près de 200 000 hommes dans les différents États, au titre de protecteur, et chaque membre de la Confédération s’engage à fournir à Napoléon un contingent militaire de 63 000 hommes au total.
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