Bonaparte n’est plus ! Le monde apprend la mort de Napoléon (juillet-septembre 1821)

Auteur(s) : LENTZ Thierry
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Bonaparte n’est plus ! Le monde apprend la mort de Napoléon (juillet-septembre 1821)
Bonaparte n'est plus ! Th. Lentz © Perrin, 2019

Après avoir ausculté la mort de Napoléon avec Jacques Macé, Thierry Lentz nous propose de poursuivre l’enquête : comment les contemporains ont appris la mort de l’Empereur ? Comment y ont-ils réagi ?  Bonaparte n’est plus ! Le monde apprend la mort de Napoléon (juillet-septembre 1821) répond à ces interrogations.

Retrouvez les trois questions/réponses posées à l’auteur à l’occasion de cette parution

Table des matières

Présentation par l’éditeur

Le plus grand homme du siècle est tombé, très loin dans une île de l’Atlantique-Sud. Comment, au temps de la marine à voile, la nouvelle est-elle parvenue en Europe ? Quelles réactions a-t-elle provoquées ? Mettons-nous, pour la première fois, à la place des contemporains !
Le 5 mai 1821, à 17 h 49, le  » général Bonaparte « , ainsi que les Britanniques appelaient Napoléon, expirait à Longwood, entouré de ses compagnons. La scène, belle comme l’antique, sera maintes fois représentée. Le 7 mai au soir, le HMS Heron mettait à la voile pour l’Angleterre, avec à son bord le capitaine Crokat, chargé d’apporter à l’Europe la terrible nouvelle. Il accosta à Portsmouth le 3 juillet. Ainsi, comme l’écrivit Victor Hugo, le monde  » était délivré de son prisonnier « , mais – fait inimaginable aujourd’hui – resta deux mois sans le savoir. Le 4 juillet, le Cabinet informa le roi George IV en milieu de journée. Le soir même, beau tour de force journalistique, The Statesman fit le premier état de la disparition de l’ennemi capital. Louis XVIII reçut la nouvelle le lendemain en fin d’après-midi, par télégraphe depuis Calais, puis par un message de l’ambassade à Londres.
Or, contrairement à ce qu’affirme l’historiographie traditionnelle, l’émotion, réelle ou affectée, ne dépassa guère le cercle des fidèles, principalement militaire, et le milieu des publicistes. Certes, des dizaines de brochures furent composées à la hâte, accréditant parfois de purs mensonges sur les causes du décès et même le contestant, mais leur écho fut faible. Ni le gouvernement ni le parlement, à peine le clan Bonaparte ne furent troublés. Il faudra attendre au moins une décennie pour que le géant sorte du tombeau de la mémoire et revive puissamment dans les esprits et dans les cœurs.
En vingt-quatre chapitres nourris de lectures oubliées et de nombreuses informations inédites, Thierry Lentz retrace ces quelques semaines où l’on crut que le monde allait vaciller, mais qui soldèrent en fait un épisode lointain, voire en partie oublié.

Année de publication :
2019
Lieu et maison d'édition :
Paris, Perrin
Nombre de pages :
311 p.
Pour commander :
grâce à notre partenaire la Librairie Fontaine Haussmann et aux sites ParisLibraries.fr et  PlaceDesLibraires.fr.
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