L’attentat contre Bonaparte. Rue Saint-Nicaise, 24 décembre 1800

Auteur(s) : GUILLAUME Gildard
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Gildard Guillaume écrivait depuis longtemps sur le Consulat et l’Empire (entre autres périodes) ; on lui devait notamment un roman prenant pour cadre l’île de Cabrera (dont les fouilles entreprises actuellement donnent un aspect presque divinatoire à cette fiction !). Avocat de profession mais passionné et grand connaisseur de la période (il est d’ailleurs administrateur de l’Institut Napoléon), il nous avait déjà habitués à un autre type d’écrit historique, une étude sur Les femmes de l’Arc. Mme Roland et Joséphine, dont la forme était particulièrement originale. Cette fois-ci, c’est une véritable dissection d’un crime qu’il entreprend, en décortiquant le contexte et les circonstances directes de l’attentat contre Bonaparte, entremêlant les événements dramatiques et les épisodes du procès qui suivit. Encore une réussite pour l’auteur, quand on croyait que tout avait été dit sur le sujet. (M de Bruchard, web-éditrice à la Fondation Napoléon)

L’attentat contre Bonaparte. Rue Saint-Nicaise, 24 décembre 1800
© Quint'feuille 2022

Présentation par l’éditeur

L’attentat de la rue Saint-Nicaise, perpétré le 3 nivôse an IX (mercredi 24 décembre 1800) contre le Premier Consul Bonaparte, s’il a été souvent évoqué, n’a jamais fait l’objet d’une étude exhaustive. Trois raisons permettent de le regretter. D’abord, en dehors de la personne de Bonaparte, il a eu pour but de provoquer, sans discrimination, le plus grand nombre de morts, blessures et dégâts, et donc de frapper les consciences à propos d’une situation politique et religieuse. Avec de tels caractères, cet attentat apparaît alors comme le premier attentat terroriste ? dans son acception moderne de l’Histoire de France. Ensuite, il existe une distance entre la vérité judiciaire et la vérité ordinaire. Si certains faits avaient été mis en lumière au cours du procès, une tout autre sentence pénale aurait été probablement rendue à l’égard de certains et, peutêtre, des personnes non incriminées auraient été poursuivies. Enfin, c’est une enquête très moderne, basée sur des techniques scientifiques, qui a été conduite par la police à la suite de ce crime odieux, sans doute pour la première fois. Cet essai captivant et nouveau décrit dans le détail la préparation et l’exécution de l’attentat, rapporte et analyse les débats politiques internes (dont certains ont eu un écho dans les délibérations consécutives aux attentats qui ont frappé la France ces dernières années) et mesures de répression qu’il a suscitées, retrace l’enquête de police et le procès qui ont suivi, dresse le portrait des protagonistes les plus importants, pose les questions qui ne l’ont pas été à l’époque et esquisse les réponses que suscitent toutes les interrogations, cerne la part de vérité ordinaire que ne recouvre pas la vérité judiciaire. A propos de l’auteur : Gildard Guillaume est avocat honoraire, écrivain et administrateur de l’Institut Napoléon. Il est l’auteur de romans, essais et articles historiques concernant la période 1780-1880 et plus particulièrement la Révolution, le Consulat et le Premier Empire.

Année de publication :
2022
Lieu et maison d'édition :
Le Coudray-Macouard, Quint'Feuille Éditions
Nombre de pages :
537 p.
Pour commander :
grâce à notre partenaire la Librairie Fontaine Haussmann et aux sites Librairies indépendantes, ParisLibrairies.fr et  PlaceDesLibraires.fr.
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