Cet ouvrage, réalisé avec le soutien du Mobilier national, est issu de la thèse de l’École des Chartes, soutenue par l’auteure en 2013.
Présentation de l’éditeur
Institution éminemment liée à la monarchie, reflet de son faste et de ses ambitions, le Garde-Meuble de la Couronne voit son existence prestigieuse remise en cause au moment de la Révolution. Bien qu’amoindri dans ses attributions, il résiste temporairement à l’austérité républicaine avant de disparaître en mai 1798, faute de soutien à son action artistique.
Aleth Tisseau des Escotais s’est intéressée au sort mouvementé de cette administration, de sa dépossession à sa renaissance maîtrisée avec l’Empire sous le nom de Mobilier impérial. Elle retrace son fonctionnement concret et l’évolution de ses différentes missions à des périodes charnières de son histoire au tournant des XVIIIe et XIXe siècles.
L’autrice
Ancienne élève de l’École nationale des Chartes, Aleth Tisseau des Escotais est conservateur à la Bibliothèque de l’Observatoire à Paris.
Table des manières
Introduction
Chapitre Ier > Bras de fer avec la Marine
Chapitre II > Valse des directeurs, marche au pas des employés
Chapitre III > D’institution dépensière à institution productrice
Chapitre IV > Les missions du Garde-Meuble de la République
Chapitre V > La disparition de l’institution
Chapitre VI > Une courte éclipse (1798-1804)
Chapitre VII > Les errances du Garde-Meuble
Chapitre VIII > Un personnel à la hauteur des nouvelles exigences
Chapitre IX > L’art au service des finances
Chapitre X > Un bilan considérable
Conclusion
Bibliographie
Index
=> consulter la table détaillée sur le site de l’éditeur
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