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Introduction
A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, les pays industriels abaissent leurs barrières douanières et font de leurs expositions nationales des expositions internationales, « universelles ». Il y exposent ensemble, au sein d’une capitale, tout le savoir faire industriel mondial, alors en plein essor. Ainsi Sous Napoléon III se tiennent les expositions de 1855 et 1867 à Paris tandis que Londres organise celles de 1851 et 1862.
Avril 2010
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Documents
– Paris en 1867 : guide à l’Exposition universelle, Pol de Guy (monographie avec un album de 23 gravures)
– Victor Hugo, Introduction au Paris – Guide de l’exposition universelle de 1867, Paris : Librairie internationale, 1867 : Chapitre I « L’Avenir ».
– Le fonds technique sur l’Exposition universelle de 1867 du centre numérique des Arts et métiers
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Commentaires
– 1855. La première Exposition internationale française, par Georges Poisson
– Napoléon III et la reine Victoria, une visite à l’exposition universelle de 1855, par Elodie Lerner
– L’architecture métallique sous le Second Empire, par Bertrand Lemoine
– Cent lettres inédites du Prince Napoléon à Le Play (1855-1867), par Edouard Secrétan, Chancelier de l’Académie du Second Empire)
Ailleurs sur le web :
– Exposition virtuelle sur les Expositions universelles de 1855 à 1900, BNF
– Site web consacré à toutes les expositions universelles
– Site web : Les expositions universelles (AN)
– L’Exposition universelle de 1867 sur le site web de la candidature de la France à celle de 2025
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Chronologies
Chronologie des expositions universelles sous le règne de Napoléon III
– 1851, Londres
L’ ouverture officielle de la Great Exhibition of the Works of Industry of all Nations a lieu à Hyde Park, dans le bâtiment du Crystal Palace, une énorme bâtisse en verre d’une superficie de 7,5 ha aujourd’hui démolie, réalisée par Joseph Paxton (1801-1865).
13 937 exposants se font les représentants du génie humain et en particulier des réalisations britanniques du XIXe siècle. L’exposition attire 6 039 195 visiteurs.– 1855, Paris
L’Exposition universelle de 1855 est la première exposition universelle qui se tient à Paris sur les Champs-Élysées du 15 mai (inauguration officielle ) au 31 octobre 1855. L’exposition accueille 24 000 exposants et 5 163 000 visiteurs.
C’est par un décret impérial du 8 mars 1853, qu’est décidée la tenue à Paris, en 1855, d’une Exposition universelle où seront exposés des produits agricoles et produits industriels. Le même décret autorise l’admission à cette exposition des produits de toutes les nations.
La cérémonie d’ouverture a lieu dans le Palais de l’Industrie devant une assistance nombreuse et internationale. Pour accueillir l’Exposition on construit le long des Champs-Élysées un gigantesque édifice, le Palais de l’Industrie.– 1862, Londres
L’Exposition universelle de 1862 se tint à Londres du 1er mai au 1er novembre 1862. Outre les jardins de la Royal Horticultural Society, dans South Kensington, elle occupait l’emplacement des actuels Musée d’histoire naturelle de Londres et Science Museum.
Cette exposition recevait 28 700 exposants venant de 36 pays, qui représentaient un large éventail de l’industrie, la technologie et les arts décoratifs de l’époque et 6 212 000 visiteurs.
Elle s’étendait sur 9 hectares de terrain, avec une halle construite pour l’occasion par Charles et Thomas Lucas.Le coût des travaux, de 300 000 £, était couvert par les profits de l’Exposition universelle de 1851– 1867, Paris
La seconde exposition universelle, dite Exposition universelle d’Art et d’industrie, se tient du 1er avril au 3 novembre 1867 sur le Champ-de-Mars. 41 pays sont présents pour l’exposition.
Paris tout neuf est en fête, les grands travaux viennent de se terminer. L’exposition universelle marque l’apogée du Second empire. Sont présents 52 200 exposants et 11 000 000 visiteurs. -
Bibliographie
– Les Expositions universelles sous le Second Empire
– Inventaire méthodique des documents iconographiques des Archives nationales sur l’Exposition universelle de 1867
Les Expositions universelles sous le Second Empire
A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, les pays industriels abaissent leurs barrières douanières et font de leurs expositions nationales des expositions internationales, « universelles ».