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Introduction
À mi-chemin entre l’Ile-de-France et la Picardie, Compiègne est une destination que tous les passionnés du Premier et du Second Empire se doivent de connaître. Sa situation exceptionnelle, en bordure d’une vaste forêt giboyeuse au coeur de la vallée de l’Oise, explique la fascination ressentie par tous les rois de France pour cet endroit. Plus que l’axe de communication, ce sont les chasses dans la belle forêt de Compiègne qui assurèrent le succès de cette étape devenue au fil des siècles résidence royale. Au XVIIIe siècle, le comte de Cheverny témoignait ainsi de l’engouement de Louis XV : « La chasse était sa passion principale […] Compiègne était un endroit délicieux pour satisfaire cette passion avec sa forêt immense, les allées à perte de vue, routes cavalières dans lesquelles on peut s’étendre toute une journée sans en voir la fin. » Et Madame Adélaïde, la fille du roi, ne tarissait pas d’éloges sur « le charmant Compiègne » qu’elle aimait « à la folie »…
Villégiature préférée des souverains français – Louis XIV y fit 75 séjours, Compiègne devint un passage obligé lors des cérémonies du Sacre au retour de Reims. L’Empire redonna tout son faste au palais mis à mal par la Révolution en le transformant en résidence impériale à l’égal de Versailles ou de Fontainebleau. Après Napoléon Ier, Napoléon III succomba au charme du lieu. Compiègne brillera en effet de ses derniers feux sous le Second Empire. Résidence d’automne de la cour impériale, le château et ses environs virent défiler toute la société de l’époque lors des célèbres « Séries ». Depuis, la ville a su préserver ses richesses naturelles et culturelles. Elle offre aujourd’hui de multiples possibilités de visites comme cet itinéraire qui vous propose de découvrir son passé impérial.
Les musées et les lieux faisant l’objet d’un lien hypertexte, renvoient vers une fiche détaillée du guide des musées, sites et monuments. Les rubriques en haut de page vous faciliteront l’organisation du séjour : une carte interactive, des renseignements pratiques, des informations sur la gastronomie et l’hôtellerie, les autres lieux à découvrir dans la région et enfin une petite bibliographie. Un long week-end est nécessaire à la réalisation de ce circuit.
Karine Huguenaud
(Octobre 1999 ; mise à jour : février 2021) -
Parcours : COMPIEGNE, VILLE IMPERIALE
Notre itinéraire débute au coeur du vieux Compiègne devant l’Hôtel de Ville. L’architecture de ce bel édifice construit à la fin du XVe siècle sous Louis XII, marque une transition entre le gothique finissant et la première Renaissance. Viollet-le-Duc, qui le restaura au XIXe siècle, le définissait comme « le meilleur exemple d’architecture civile du nord de la France ». Son beffroi renferme la « Bancloque », une des plus anciennes cloches connues, datant de 1303. A son sommet, les trois Picantins – un Allemand, un Anglais et un Bourguignon en costume du XVIe siècle, rythment la vie de la cité en « piquant le temps », c’est à dire en frappant de leur maillet pour faire sonner les heures.
Durant la Révolution, toutes les statues de la façade furent détruites et, en 1869, une statue équestre de Louis XII en bronze fut réinstallée dans la niche centrale. Elle est flanquée des effigies de Charles VII et de Jeanne d’Arc, de Saint-Denis et de Saint-Louis, du cardinal Pierre d’Ailly et de Charlemagne. Les deux pavillons adjacents furent respectivement construits en 1660 et 1867. A l’intérieur, la salle du Conseil municipal est ornée de neuf peintures de Fournier-Salovèze retraçant les grands événements historiques de la ville parmi lesquels la réception de Napoléon et de Marie-Louise au palais de Compiègne le 27 mars 1810 ou la défense de la ville par le major Othenin le 1er avril 1814. Un autre de ces épisodes est évoqué sur la place de l’Hôtel de Ville par la statue de Jeanne d’Arc. C’est en effet à Compiègne, en 1430, que la Pucelle d’Orléans fut capturée et livrée aux Anglais.
Première étape de cet itinéraire, Le musée de la Figurine historique est installé dans une annexe à droite de l’Hôtel de Ville, dans l’ancien hôtel de la Cloche et de la Bouteille où fit halte Alexandre Dumas en 1836. Il y situa d’ailleurs une scène du Comte de Monte-Cristo. Né en 1927 du legs de la collection d’Alfred Ternisien, ce musée dresse un panorama de l’histoire militaire de la France, de l’Antiquité à la seconde Guerre Mondiale. 100 000 figurines civiles et militaires des XVIIIe, XIXe et XXe siècles sont réunies sous forme de dioramas. L’épopée napoléonienne tient une place particulière dans cette évocation avec comme point d’orgue la reconstitution impressionnante de la bataille de Waterloo. Cet étonnant musée constitue une introduction parfaite à la découverte de Compiègne et de son histoire.
En quittant la place de l’Hôtel de Ville, tournez à droite dans la rue des Patissiers puis empruntez la rue des Minimes jusqu’à la place du général de Gaulle, anciennement place d’Armes, où se dresse la sobre façade classique du château de Compiègne. L’édifice, tel qu’il se présente aujourd’hui, est le dernier état d’une suite de demeures royales dont les origines remontent à Clovis. La simple villa mérovingienne en bois, idéale pour la chasse, acquit dès les Ve et VIe siècles un caractère palatial attesté par plusieurs chartes qui parlent d’un « Compendium palatium ». Le palais royal de Compiègne prit de l’importance sous les Carolingiens tandis que la ville alentour commençait à se développer. Charles le Chauve en fit au milieu du IXe siècle le siège officiel de l’autorité royale puis impériale. Au XIVe siècle, Charles V fit construire un nouveau bâtiment, simple corps de logis sis à l’emplacement actuel du château. Cet ensemble, agrandi, modifié, transformé, servira de résidence aux rois de France jusqu’au milieu du XVIIIe siècle.
Etape dans le cérémonial du sacre, réserve de chasse, halte sur la route du nord, Compiègne était la seule demeure royale à partager avec Versailles et Fontainebleau le privilège d’accueillir le gouvernement. Le domaine servit aussi jusqu’en 1847 à l’organisation de camps militaires. L’exiguité des lieux obligeait cependant la cour à se loger en ville où dans les châteaux des environs. En 1750, Ange-Jacques Gabriel proposa un projet de reconstruction immédiatement mis en chantier et poursuivi en 1776 par son élève, Le Dreux de La Châtre. Le plan triangulaire du château fut dicté par le terrain, lui-même délimité par les anciens remparts de la ville. Simplicité, rigueur et clarté caractérisent l’élévation extérieure tout comme la distribution intérieure.
Pendant la Révolution française, le palais royal de Compiègne passa sous la direction du ministère de l’Intérieur chargé d’en liquider les biens. Durant l’année 1795, les ensembles mobiliers du château furent vendus et les oeuvres d’art versées au Muséum central. 1799 et 1800 virent l’installation du Prytanée militaire et la première visite de Bonaparte. En 1803, nouvelle visite du Premier Consul qui constata par lui-même les dégâts engendrés par l’établissement de l’Ecole des Arts et Métiers. Passé dans le domaine impérial en 1804, Compiègne fut remis en état d’être habité à partir de 1807 suite à un ordre de Napoléon donné depuis Finkenstein. Les architectes Berthault, Percier et Fontaine, les décorateurs Dubois et Redouté, les ébénistes Jacob-Desmalter et Marcion, constituèrent l’équipe chargée de rendre son faste au palais. La distribution des pièces fut remaniée, la galerie de bal réalisée, le jardin replanté et relié directement à la forêt. Renouant avec le cérémonial d’Ancien Régime, c’est à Compiègne que Napoléon reçut sa nouvelle épouse Marie-Louise en 1810, tout comme Marie-Antoinette y avait été accueillie quarante ans plus tôt. En 1814, de retour d’exil, c’est également à Compiègne que Louis XVIII fut reçut par les maréchaux de Napoléon.
Le Premier Empire a fortement marqué la décoration du château. »Compiègne rappelle Napoléon comme Versailles Louis XIV » disait Auguste Luchet, gouverneur provisoire du palais en 1848 qui proposa d’en faire un musée impérial. Une partie des décors témoigne encore des aménagements réalisés pour Louis XVI et Marie-Antoinette mais le style Empire domine. Compiègne s’affirme ainsi comme la seule des résidences impériales à présenter aujourd’hui un ensemble original de décors et de mobilier des années 1808-1810. D’une façon générale, la Restauration et la Monarchie de Juillet ne modifièrent pas sensiblement le palais. La distribution des pièces et l’ameublement restèrent ceux de la fin de l’Empire. Seules des emblèmes napoléoniens furent effacés. En revanche, le mobilier fut en partie changé sous le Second Empire de même que le décor de quelques pièces. Les appartements historiques proposent plusieurs parcours de visite : l’appartement du Roi puis de l’Empereur, l’appartement de l’Impératrice, l’appartement de la Reine puis du Roi de Rome et l’appartement du Dauphin et de Madame Royale puis appartement double de Prince. Dans chaque appartement, l’état restitué des différentes pièces répond à un rigoureux soucis de vérité historique.
Sous le Second Empire, Compiègne renoua avec les fastes du passé. A partir de 1856, Napoléon III et Eugénie en firent leur résidence d’automne et instituèrent les « Séries ». Pendant un mois et demi (en général de fin octobre à début décembre), les souverains conviaient chaque semaine une centaine d’invités acheminés par trains spéciaux depuis la gare du Nord. L’élite du monde politique, artistique ou scientifique du Second Empire défila ainsi à Compiègne lors de séjours où se succédaient les divertissements les plus variés. Le musée du Second Empire conserve le souvenir de cette époque brillante. Installé dans les anciens appartements des Maréchaux, il fut créé en 1953 et rassemble des collections de peintures, sculptures, mobilier et objets d’art. Sans être un panorama artistique de la période, il fait une place de choix à des artistes majeurs comme Carpeaux, Couture, Meissonier, Winterhalter, Boudin ou Daumier. Portraits officiels, sujets historiques ou scènes militaires, représentations de la vénerie impériale, cadeaux offerts aux souverains, créations des manufactures et objets présentés aux expositions universelles, restituent l’atmosphère du règne.
Le musée de l’Impératrice constitue un complément indispensable à la visite du musée du Second Empire.Rassemblant des souvenirs personnels de la famille impériale, il présente les aspects plus intimes de leur vie depuis le mariage de Napoléon III et d’Eugénie jusqu’à la mort tragique du prince impérial en 1879. L’éducation de l’héritier du trône, les oeuvres charitables des souverains, leurs séjours en province ou à l’étranger, leur vie en exil et le voyage fatal du Prince impérial en Afrique du Sud sont les principales évocations de ce musée très émouvant.
Dernier musée abrité par le château de Compiègne, Le musée de la Voiture et du Tourisme, créé en 1927 à l’initiative du Touring club de France, retrace histoire de la locomotion et de la voiture hippomobile depuis les origines de l’attelage jusqu’aux débuts de l’automobile. Entre carosses et voitures attelées, on peut admirer, entre autres, la berline d’apparat avec laquelle Bonaparte fit son entrée dans Bologne en 1796 ou le wagon de chemin de fer entièrement capitonné du train impérial de la Compagnie du Nord qui transportait Napoléon III.
En sortant à droite du château, prenez la rue d’Ulm pour atteindre le théatre impérial. Construit à la demande de Napoléon III, il ne fut inauguré qu’en … 1991 ! La défaite de Sedan en 1870 et la chute du Second Empire stoppèrent les travaux et une partie de la décoration ne fut jamais mise en place. Relié au château par une galerie couverte qui forme pont, cette construction remarquable qui s’inspire de l’Opéra de Versailles, est dotée d’une acoustique exceptionnelle. Le Théâtre français de la Musique y présente toute l’année opéras et concerts lyriques. En revenant sur vos pas, longez le château jusqu’à l’entrée du parc.
Ange-Jacques Gabriel avait dessiné les plans d’un jardin à la française entre le château et la forêt lors de son projet de reconstruction. Inachevé à la Révolution, le jardin eut à souffrir de l’installation du Prytanée militaire. En 1808, Napoléon ordonna son réaménagement qui débuta par la réalisation d’une rampe en pente douce permettant l’arrivée des voitures devant les appartements sur la terrasse. En 1811, Berthault présenta le plan définitif d’un jardin à l’anglaise. Une tente fut dressée le long de la façade pour protéger les appartements du soleil, trois pavillons de repos furent érigés, un ensemble de treillage en berceau fut élévé « de manière qu’on puisse aller à couvert et à l’ombre du château à la forêt », enfin la création d’un grand parc reliant le jardin à la forêt fut mise en oeuvre
Ce parc d’agrément qui prolongeait le jardin permettait de concevoir un nouvelle avenue depuis la terrasse du château, dans l’axe de l’allée Napoléon, jusqu’au sommet des Beaux-Monts à 4600 mètres plus loin. Cette perpective teintée du souvenir de Schoenbrunn, créa un axe gigantesque reliant et unifiant jardin, parc et forêt. Les travaux furent poursuivis sous la Restauration et Berthault put compléter son oeuvre par quelques aménagements : jardin des Roses, cour du Pistolet, triangle de « tous les diables », serre tempérée. La décoration sculptée ne fut mise en place qu’entre 1822 et 1830 et complétée sous le Second Empire. Elle compte une trentaine de statues dont certaines, à l’antique, proviennent des Tuileries et du Louvre. Sous le Second Empire, le jardin fut le lieu de jeux divers organisés pour les invités des « Séries » et un manège de chevaux de bois y fut installé. En 1862, la serre fut même transformée en musée gallo-romain par Napoléon III.
Prolongement direct du parc du château, la Forêt domaniale de Compiègne a toujours bénéficié d’une excellente gestion en raison de l’attrait qu’elle exerça sur les souverains français férus de chasse. Jouxtant les forêts de Laigue et d’Ourscamps, elle faisait partie de l’ancienne forêt de Cuise, propriété des rois francs. Percée d’allées magnifiques et donc idéale pour le cheval, riche en gros gibier, elle fut un lieu de prédilection pour les chasses à courre. Les essences principales sont le chêne, le hêtre et le charme. Elle s’étend sur près de 15 000 hectares et est sillonnée par 35 km de voies cyclables, 1000 km de chemins et de routes ponctuées de quelques 273 carrefours aux noms évocateurs balisés d’élégants poteaux sur lesquels une marque rouge rappelle au promeneur la direction de Compiègne. Les chemins tracés pour les besoins de la chasse à courre font désormais le bonheur des randonneurs.
L’itinéraire se poursuit ici en voiture (ou en vélo !) à travers la forêt. Prendre la route Eugénie qui relie Compiègne à Pierrefonds en passant par Vieux Moulin, un charmant village forestier au pied du Mont St-Marc qui conserve de nombreuses maisons Second Empire. Le départ des chasses à courre y était souvent donné ; seuls les invités qui avaient « le bouton » pouvaient y prendre part, les autres suivaient en attelage. Sous le Second Empire, les chasses se concluaient le soir dans la cour du château par un terrible spectacle, la curée aux flambeaux. Poursuivre sur cette route jusqu’aux étangs de Saint-Pierre près desquels se trouve l’ancien pavillon de chasse de l’Impératrice Eugénie. Construit en 1861, il accueillait les haltes des invités impériaux lors des chasses. Restauré récemment, le bâtiment conserve deux cheminées au chiffre de Napoléon et une tapisserie illustrant une scène de chasse.
Puis, au bout de la route Eugénie, se dresse la silhouette de légende du Château de Pierrefonds, superbe exemple d’architecture militaire restauré dans un état qu’il n’a jamais connu par Viollet-le-Duc. Construit au XVe siècle par Louis d’Orléans, démantelé au XVIIe siècle, il fut littéralement recréé au milieu du XIXe siècle par le génial architecte de Napoléon III qui y donna toute la mesure de son talent. Les appartements de l’Empereur et de l’Impératrice témoignent encore aujourd’hui de ses conceptions décoratives novatrices. A chaque séjour à Compiègne, le couple impérial organisait une visite des ruines de Pierrefonds afin de juger de l’avancée des travaux. La plupart des invités des « Séries » y était conviée. Entre restitution archéologique et interprétation fantaisiste, Pierrefonds clôt avec panache cet itinéraire impérial.
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Prolongements
Le Haras national de Compiègne
A proximité immédiate du palais de Compiègne, ce haras abritait aux XVIIIe et XIXe siècles les écuries royales puis impériales. Louis XV décida de leur construction en 1738. Composé de deux bâtiments en L, l’ensemble regroupait deux écuries pouvant accueillir chacune 96 chevaux et deux pavillons réservés pour l’un au grand écuyer du roi et pour l’autre aux piqueurs. Napoléon Ier fit agrandir les écuries qui retrouvèrent toute leur utilité sous le Second Empire en accueillant les équipages de la Vénerie impériale. Haras depuis 1876, le lieu est désormais ouvert au public.
Haras national de Compiègne, anciennes grandes écuries du Roi
1, bd Victor Hugo 60200 Compiègne
03 44 38 47 02
Le site gallo-romain de Champlieu
Napoléon III, passionné d’archéologie, fit entreprendre ici des fouilles qu’il contrôlait régulièrement. De ce site gallo-romain dégagé sous le Second Empire, il reste aujourd’hui quelques vestiges de temples, ceux d’un théâtre et de thermes datant du IIe siècle de notre ère. La ville de Compiègne prépare à cet égard une grande exposition prévue pour l’automne 2000 autour du thème » Napoléon III et l’archéologie « .
L’Etang de Sainte-Périne
En plein coeur de la forêt de Compiègne, cet étang fut creusé en 1813 près du hameau de la Brévière. Une chapelle du XIIIe siècle subsiste à proximité.
La Maison Galle-Juillet à Creil
Cette demeure construite en 1780 sur les vestiges d’un ancien château comportent, sur deux étages, un ensemble de 19 pièces permettant l’évocation du mode de vie de la bourgeoisie provinciale au XIXe siècle. Le mobilier d’époque Restauration et du Second Empire domine. Tableaux, objets d’art, jouets anciens, costumes, illustrations des pages de Balzac ou de Flaubert, composent le programme de cette visite où se distingue en particulier une riche collection de faïences de Creil et Creil-Montereau.
Musée de Creil – Maison Gallé-Juillet
Cours du Château 60100 Creil
03 44 29 51 50
Le Musée Condé à Chantilly
Cette remarquable collection de peintures françaises et étrangères (XIVe – XIXe siècles) mérite plus qu’un détour. Tout d’abord pour son cadre : le Petit-Château du XVIe siècle, le Grand-Château construit de 1875 à 1882 pour le duc d’Aumale et le splendide parc dessiné par Le Nôtre. Ensuite, pour la galerie de peintures au rez-de-chaussée du Grand-Château. Rassemblés sans soucis d’école ou de chronologie, Poussin y côtoie Véronèse, Champaigne, Nattier, de Troy, Lancret, Gérard ou Delacroix. Plus loin la Rotonde et le Sanctuaire conservent des chefs-d’oeuvre de Raphaël, de Filippino Lippi et les magnifiques Heures d’Etienne Chevalier de Jean Fouquet. L’éclectisme des choix du duc d’Aumale triomphe dans la Tribune où Watteau voisine avec Pérugin, où le portrait de Gaston d’Orléans fait pendant à celui de Bonaparte par Gérard, où Fra Angelico, Boticelli, Sassetta et Poussin répondent à un bel ensemble de toiles d’Ingres, L’Autoportrait à vingt-quatre ans, Madame Devauçay et la Vénus Anadyomène. Tout au long du parcours, le visiteur rencontre des toiles évoquant l’épopée napoléonienne. Les Cuirassiers en 1805 et Avant la charge de Meissonier, une étude des Pestiférés de Jaffa de Gros, Les Grenadiers à cheval à Eylau de Detaille, etc. A cette prestigieuse collection s’ajoutent les légendaires écuries de Chantilly qui renferment désormais le musée vivant du Cheval.
Musée Condé – Château de Chantilly
60200 Chantilly
03 44 62 62 62
Musée de la Vénerie à Senlis
Installé dans l’ancien prieuré Saint-Maurice (XVIIIe), ce musée raconte l’histoire de la chasse à courre du XVe siècle à nos jours. Véritable passion de la royauté et de l’aristocratie françaises, la chasse a toujours suscité des commandes artistiques intéressantes. Les collections rassemblent des oeuvres d’art de belle qualité, gravures de Stefano della Bella ou de Jacques Callot, peintures de Jean Sauvé, de Jacques Fouquières et Paul de Vos sans oublier les toiles fameuses de Desportes et Oudry. Au XIXe siècle, Carle et Horace Vernet ont illustré à merveille la pratique de la chasse. Des aquarelles d’Eugène Lami ainsi que des oeuvres de Dedreux, Rosa Bonheur, Princeteau, Lepaulle, Boldini, Blanche, Hallo ou Trémois complètent ce panorama cynégétique.
Tenues de chasse et boutons d’équipage, armes utilisées, cors de chasse et trompes permettent en outre de mieux appréhender le déroulement des chasses.Musée de la Vénerie
Château Royal 60300 Senlis
03 44 53 00 80
Galerie nationale de la Tapisserie et de l’Art textile
Cette galerie nationale située à deux pas de la cathédrale expose des tapisseries représentant tous les courants du XVe au XXe siècle. Les oeuvres proviennent du Mobilier national. Visite de la Manufacture créée en 1664 les mardi, mercredi et jeudi après-midi.
Rue Saint-Pierre
60000 Beauvais
03 44 05 14 28
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Autres Curiosités
À COMPIÈGNE
Compiègne n’est pas seulement la ville royale et impériale siège d’un magnifique ensemble palatial. C’est aussi une vieille cité pleine de charme où les ruelles et leur maison à colombage offrent de délicieuses promenades.
En partant de l’Hôtel-de-Ville, la rue Saint-Corneille conduit directement à l’abbaye du même nom, construite sur l’emplacement de l’ancien palais mérovingien. L’abbaye Notre Dame qui deviendra Saint-Corneille, fut consacrée solennellement en 877 par Charles le Chauve qui souhaitait faire de Compiègne une nouvelle Aix-la-Chapelle. De fait, Saint-Corneille tint un rôle important pour les monarques du Moyen-Age. Nombre d’entre eux y furent couronnés ou enterrés, jusqu’à la dépouille d’Henri III qui resta 21 ans entre ses murs après son assassinat.
De l’ancienne abbaye bénédictine, il ne reste plus aujourd’hui que le cloître et ses dépendances datant du XIVe siècle ainsi que quelques vestiges du clocher sud de l’église datant du XIIe siècle.Descendre la rue Saint-Corneille jusqu’à la rue Jeanne d’Arc. Au bout de celle-ci s’élève l’Hôtel Dieu St-Nicolas. Cet ancien hôpital fondé par Philippe Auguste et rénové par Saint-Louis, conserve dans sa salle capitulaire des boiseries et des peintures, et dans sa chapelle un splendide retable de bois sculpté de style baroque. L’ensemble n’est ouvert que pendant les expositions. En face, la Tour Jeanne d’Arc ou tour Beauregard, ou Grosse tour du Roi, est un des vestiges du donjon royal du XIIe siècle. Elle participait au système de défense de l’ancien pont enjambant l’Oise. Les premières arches de ce dernier sont encore visibles sur la rive opposée de la rivière au bout de la rue Jeanne d’Arc.
En traversant cette dernière, rue d’Austerlitz, se tient le Musée Vivenel. Edifié en 1801, le bâtiment conserve un important fonds d’antiquité régionale et un ensemble exceptionnel de vases grecs, mais aussi d’antiquités égyptiennes et régionales, d’ivoires, de bronzes, de tableaux flamands, français et italiens. Antoine Vivenel, entrepreneur qui participa à la construction de l’Hôtel de Ville de Paris, est à l’origine de l’exceptionnel fonds antique grec, le plus important en France après celui du Louvre. Le musée est bordé du parc de Songeons où se trouvent les arcades du cloître de l’ancien couvent des Jacobins. (Musée Antoine Vivenel 2, rue d’Austerlitz 60200 Compiègne Tél. : 03 44 20 26 04)
Remonter ensuite la rue d’Austerlitz pour parvenir jusqu’à l’église Saint-Antoine construite du XIIIe au XVIIe siècle. Le portail, le choeur et le déambulatoire typiquement Renaissance sont intéressants, mais le chevet les surpasse par son abside, ses absidioles et leurs balustrades ajourées. Les fonds baptismaux en pierre de Tournai datent du XIIIe siècle et proviennent de l’abbaye Saint-Corneille. Il est à noter une statue de la Vierge par Caffieri de 1775.
En remontant la rue Saint-Antoine, après la place au Change, se dresse la très belle façade néoclassique du Grenier à sel, au tout début de la rue des Lombards. Il s’agit d’un portail à fronton et bossages construit par Claude Nicolas Ledoux en 1784 qui formait l’entrée de l’ancien grenier à sel, réserve de la très impopulaire taxe, la Gabelle. C’est aujourd’hui, un marché aux poissons. En poursuivant la rue des Lombards, au numéro 10, s’élève la Vieille Cassine, la plus veille maison à colombages de Compiègne. Cette maison à pans de bois typique du XVe siècle était habitée à l’origine par les maîtres du Pont, pilotes de batellerie.
Poursuivre jusqu’à la rue des Cordeliers et tourner à gauche pour rejoindre l’église Saint-Jacques. Cette ancienne paroisse royale enrichie par des dons de Louis XV en 1765 fut commencée sous le règne de Saint-Louis. Elle possède quelques trésors comme le rare triforium ajouré ou la balustrade du choeur qui entourait jadis le lit de Louis XVI au palais de Compiègne. Une chapelle latérale conserve les reliques de l’abbaye de Saint-Corneille dont un morceau du voile de la Vierge. Le clocher est surmonté d’un lanternon du XVIIe siècle. Le 18 mai 1430, Jeanne d’Arc vint prier à Saint-Jacques et elle y revint le 23 mai, le jour de son arrestation.
En continuant jusqu’au château prendre sur la droite la rue des Minimes. Dans un renfoncement sur la gauche s’élève Saint-Pierre des Minimes, la plus ancienne église de Compiègne datant du XIIe siècle. Désaffectée très longtemps, elle a subit une importante restauration. On peut notamment admirer les vestiges polychromes du tympan. Cet espace accueillera prochainement des expositions temporaires.
En dehors de ce circuit situé en centre ville, rue de Vermenton et rue des Fossés, les remparts de Compiègne (XIIe – XVIIe siècles) ont été transformés en une promenade aménagée très agréable.
DANS LES ENVIRONS
Musée de la clairière de l’Armistice
Près du village de Rethondes à 6km de Compiègne, c’est là, dans un wagon, que le maréchal Foch dicta aux Allemand vaincus le texte de l’armistice du 11 novembre 1918. En juin 1940, Hitler parodia cette cérémonie sur les mêmes lieux. Le wagon historique, détruit en 1944, a été reconstruit à l’identique et transformé en musée. Il abrite des vues stéréoscopiques de la guerre de 14-18 et des souvenirs authentiques de la signature de l’Armistice.
Clairière de l’Armistice
60200 Compiègne
Tél. 03 44 85 14 18Saint -Jean-aux Bois
En pleine forêt, ce petit village est protégé par une enceinte fortifiée qui présente encore deux portes du XVIe siècle. L’église abbatiale bénédictine, fondée au XIIIe siècle, affiche un très beau style gothique. Saint-Jean-aux-Bois possède le plus vieil arbre de la forêt de Compiègne, un chêne de 900 ans d’âge.Morienval
Ce petit bourg à l’orée de la forêt possède une belle église romane des XIe -XIIe siècles avec trois clochers.Musée national de la Coopération franco-américaine du Château de Blérancourt
Construit en 1612 par Salomon de Brosse, le château est composé de quatre pavillons proposant des évocations des différentes personnalités ayant oeuvré pour la coopération franco-américaine du XVIIIe au XXe siècle. Le pavillon moderne Florence Gould rassemble des peintures et des sculptures d’artistes américains et français du XIXe et du XXe siècle. La visite passe aussi par les superbes jardins plantés de fleurs et d’arbustes du monde entier.
Château de Blérancourt
02300 Chauny
Tél. : 03 23 39 60 16
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Bibliographie
Pour en savoir plus
(Les documents consultables à la Bibliothèque Martial-Lapeyre, Fondation Napoléon sont notés : BML)
Sur le château et le parc
-Marie-Blanche d’Arneville, Parcs et jardins sous le Premier Empire, Paris, Tallandier, 1981. (BML)
– Jean-Paul Besse, Compiègne dans l’histoire : une ville impériale et royale, Éd. DUC, 1992. (BML)
– Thierry G. Boucher, Le petit théâtre du château de Compiègne : du jeu de paume d’Henri IV au théâtre de Louis-Philippe, Bonneton, 2000. (BML)
– Trois siècles d’art des jardins au château de Compiègne, catalogue de l’exposition réalisée par » L’atelier au château « , DRAC Info Picardie, n°26, sept-oct. 1986. (BML)
– Jean-Marie Moulin, Le château de Compiègne, RMN, 1989. (BML)
– Jean-Marie Moulin, » L’appartement du roi de Rome et l’appartement de Prince: problèmes de restitution des états historiques « , La Revue du Louvre et des musées de France, Vol. 39, n°1, 1989, p. 70-79 (BML)
– Jean-Marie Moulin, Le Château de Compiègne : son histoire, sa constitution, Paris : RMN, 1991.
– Jean-Marie Moulin, Guide du musée national du château de Compiègne, RMN, 1992. (BML)
– Collectif, Compiègne, numéro spécial Connaissance des Arts, 1991.
– » Vers une restitution des états historiques : la politique exemplaire de Compiègne « , L’Estampille -L’objet d’art, 294, septembre 1995, p. 4-5
– Pierre Clapot et Françoise Teynac, Théâtres de châteaux, Editions du Mécène, 1996.
– Jacques Kuhnmunch et Françoise Maison, Le goût d’un amateur au Premier Empire : peintures hollandaises et flamandes, Paris : RMN, 1995
– Brigitte Ducrot, Porcelaines et terres de Sèvres au musée national de Compiègne, RMN, 1993.Sur le Musée de la figurine historique
– Nathalie Baudoin, Musée de la figurine historique de Compiègne : des figurines pour un Empereur, In : Tradition magazine, 2003, n° 192, p. 17-21, ill. (BML)
– Eric Blanchegorge, Nathalie Baudoin, Musée de la figurine historique de Compiègne : l’histoire en miniature, In : Revue de la Société des Amis du Musées de l’Armée (Paris), 2002, n° 124, p. 95-101. (BML)
– Christian Lapointe, Musée de la figurine historique, Compiègne : Association des Amis du Musée Vivenel et de la Figurine Historique, 1985.
– La figurine historique à Compiègne, In : Histoire & Sociétés (Paris), 2003, n° 94, p. 49-52, ill.. (BML)Sur la ville et la forêt
– Bulletin de la Société Historique de Compiègne (depuis 1878)
– J. Cl. Malsy, Compiègne, le château, la forêt, Paris : Nouvelles Editions Latines.
– Jean-Pierre Gilson, Compiègne en sa forêt, préface de Jean Favier, Plon, 1998.
– Top 25, Carte des forêts de Compiègne et de Laigue, (1/25 000), IGN, 1995.
– Collectif, Oise 1 / 150 000 (Carte départementale), Michelin, Cartes et plans.
– Marie-France Healer, Circuits pédestres T55 : pays d’Oise, Franck Mercier, 1996.
– Dominique Auzias, Le Petit Futé : Compiègne 1999-2000, City Guides, 1999.Sur la vie à Compiègne sous le Premier et le Second Empire
– André Castelot, Les impromptus de Compiègne, Amiot-Dumont, 1956. (BML)
– André Castelot, Les « Compiègnes », In : Le Journal de la France : deux siècles d’actualités française, 1970, n° 60, p. 1664-1671. (BML)
– Jean Dumont, « Les aménagements du Palais de Compiègne sous le Premier Empire« , Revue du Souvenir napoléonien, n°300, p.4-6 (BML)
– Paul Ganière, « Marie-Louise et Napoléon à Compiègne« , Revue du Souvenir napoléonien, n°300, p. 7-16 (BML)
– Jean-Marie Moulin, « La Cour à Compiègne sous le Second Empire« , Revue du Souvenir napoléonien, n°300, p. 17-23 (BML)
– Th. René-Lafarge, L’Impératrice Eugénie et ses femmes, chapitre XII » Les ‘séries’ de Compiègne « , Hachette, 1938
– Frédéric Loliée, Les grandes dames de Compiègne sous le Second Empire, Paris : Jules Tallandier, 1954 (BML)
– Pierre de Lano, Les bals travestis et les tableaux vivants sous le Second Empire, 25 planches aquarellées, sd. (BML)
– Jean-Marie Moulin, La chambre à coucher et le boudoir de l’impératrice Marie-Louise à Compiègne, In : La Revue du Louvre et des Musées de France (Paris), 1984, n° 5/6, p. 326-336. (BML)
– Pierre Quentin-Bauchart, Les chroniques du Château de Compiègne, P. Roger, 1911.
[Notes de lecture : Revue des Études napoléoniennes (Paris), janvier-juin 1913, n° 3, p. 468-469. (BML)]
– Adolphe de la Rue, Les chasses du Second Empire, Collection Les Grands Maîtres de la Chasse et de la vénerie V, Paris : Pygmalion, 1984.
– Sylvanecte, La cour impériale à Compiègne, G. Charpentier, 1884. (BML)
Oeuvres de fiction
– Colette Lovinger-Richard, Crimes dans la cité impériale. À Compiègne sous le Premier Empire, Viviane Lamy, 2002. [Roman policier] (BML)
Mise-à-jour : octobre 2005 -
Carte
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Infos pratiques
Accès
En voiture :
Depuis Paris : Autoroutes A3, puis A1 : sortie n°9 Chevrières ou n°10 Arsy
Depuis Lille : Autoroute A1 : sortie n°10 Arsy
N31 (Rouen – Reims) 35 mn Aéroport Roissy / Charles de GaulleEn avion : Aéroport Roissy / Charles de Gaulle à proximité
En train : TGV – Roissy à Paris
Ligne directe SNCF Gare du Nord à Paris – Compiègne – Amsterdam – Cologne. 19 aller-retour Paris-Compiègne chaque jour dont 10 sont effectués en moins de 52 minutes.
Office du Tourisme
Place de l’Hôtel-de-Ville
B.P. 9 – 60321 Compiègne Cedex
Tel. : 03 44 40 01 00 – fax : 03 44 40 23 28
Service groupes : 03 44 40 03 76
Minitel : 36.15 COMPIEGNE Tourisme
Internet : http://www.mairie-compiegne.fr
Possibilité de visiter la ville avec un guide-conférencier du ministère de la culture : rendez-vous samedi, dimanche et jours fériés à 15h30 à l’office du tourismeMusées
musée de la figurine historique
28, place de l’Hôtel de Ville
60200, Compiègne
Tél : 03.44.40.72.55
Ouvert de 9h à 12h et de 14h à 18h, de mars à octobre
de 9h à 12h et de 14h à 17h, de novembre à février inclus.
Fermé lundi et dimanche matinMusée national du Château de Compiègne
* Appartements historiques
* Musée du Second Empire – Musée de l’Impératrice
* Musée de la Voiture et du Tourisme
Place du Général de Gaulle
60200 Compiègne
Tél : 03 44 38 47 00 ; Fax 03 44 38 47 01
Réservations obligatoires pour les goupes : 03 44 38 47 02
Ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf mardi : dernière admission à 17h15
du 1er novembre au 28 février, les grands appartements sont ouverts de 10h à 15h45Visites avec agents d’accueil : les Grands Appartements et le musée de la Voiture et du Tourisme
Visites-conférences de septembre à mars à 11h et 15h :
– Histoire, décor et mobilier
– Napoléon Ier et Marie-Louise
– Le Roi de Rome et Compiègne
– Napoléon III et Eugénie
Visites-conférences à thèmes particuliers de septembre à mars à 15h.
Le parc est ouvert de 8h à 17h en hiver et de 7h30 à 20h en été.Théatre impérial
Association pour le Théâtre de Compiègne
3, rue Othenin 60200 Compiègne
Tél : 03 44 40 17 10
Fax : 03 44 40 44 04
Réservations spectacles (numéro vert) : 0800 03 13 46Château de Pierrefonds
60 350 Pierrefonds
Tél. : 03 44 42 72 72
Fax : 03 44 42 36 59
Ouvert tous les jours sauf les 1er janvier, 1er mai, 11 novembre, 25 décembre.
mars, avril, septembre, octobre : 10h-12h30 ;14h-18h. Dimanche et jours fériés : 10h-18h
Mai, juin, juillet, août : 10h-18h
Novembre, décembre, janvier, février : 10h-12h30 ; 14h-17h ; 10h-17h30 le dimanchePavillon de chasse de l’Impératrice Eugénie
Etangs de Saint-Pierre
Forêt de Compiègne
Visite uniquement sur rendez-vous en contactant l’Office National des Forêts : 03 44 40 02 75.Les associations d’amis
Les musées nationaux du château de Compiègne ont suscité la création de trois associations, qui toutes apportent leur concours au développement et à la mise en valeur des collections :
La société des amis du château de Compiègne
Château de Compiègne, 60200 Compiègne
Tel : 03.44.38.47.35La société des amis du Musée national de la voiture et du tourisme
Château de Compiègne, 60200 Compiègne
Tel : 03.44.38.47.07L’Association européenne pour les théâtres de cour et théâtres privés
Château de Compiègne, 60200 Compiègne
Tel : 03.44.38.47.11Excursions et balades
A CHEVAL
Promenades impériales en calèche
Départ à l’entrée du parc du château : trois itinéraires au choix :
1 – Visite commentée du parc historique du château de Compiègne (30 mn)
2 – Visite commentée des principaux monuments de Compiègne (30 mn)
3 – Visites sous la conduite des conférencières des musées nationaux :
– les appartements historiques et le parc en attelage (2h)
– Le musée national de la voiture et du tourisme et le parc en attelage (2h)
– Le musée national de la voiture et du tourisme, départ du parc en attelage et visite du haras (2h)
– Le parc en attelage (1h)
Du 17 avril jusqu’en octobre, tous les week-end et jours de fête ; en juillet et août tous les jours. Tous les jours d’avril à octobre sur réservation pour groupe minimum de 20 personnes. L’itinéraire 3 est réalisable tous les jours sauf le mardi et jours fériés (03 44 38 47 02)
Renseignements Office du Tourisme et les Ecuries de la Chaussée (M. Cassez 01 64 36 65 42)Haras national
1, bd Victor-Hugo 60200 Compiègne
Ouvert tous les jours de 14h à 17h
03 44 38 54 50Randonnées équestres
Comité départemental de tourisme équestre
03 44 51 22 84Ecole d’équitation à Vieux-Moulin
03 44 85 62 87A VELO
Pistes cyclables – Location de vélos
De Compiègne à Pierrefonds en passant par Saint-Jean-aux-Bois, 35 km aller-retour de pistes cyclables à travers la forêt, circuit plat. 200 modèles de vélos ( promenades – sièges, VTT…) à louer Chez Picardie Forêts vertes (03 44 90 05 05 ou 06 07 54 99 26) ou chez AB cyclette (06 85 08 12 80)EN FORET
Partez à la découverte de la forêt de Compiègne grâce aux visites guidées organisées par l’ONF de mai à octobre. Exemples de thèmes : « Sur les pas de l’Impératrice, la forêt autour des étangs de Saint-Pierre » ; « Les sorties de nuit, des sensations nouvelles » ; « Sa majesté le cerf, observation crépusculaire et écoute du brame », etc.
Renseignements et réservations au 03 44 40 02 75
Compiègne
D’un Empire à l’autre, Compiègne déploie ses fastes entre château et forêt. Napoléon Ier et Marie-Louise, Napoléon III et Eugénie, deux couples impériaux pour un même palais.