Écrits clandestins de Sainte-Hélène

Auteur(s) : BRANDA Pierre (éd. et annot.), NAPOLÉON IER
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En 1817 et 1818, Napoléon fait paraître à Londres trois ouvrages afin de mobiliser l’opinion publique pour son retour en Europe, un retour auquel il croit jusqu’en mars 1819, quand il apprend les funestes décisions du congrès d’Aix-la-Chapelle (29 sept.-21 nov. 1818) de le maintenir en exil à Sainte-Hélène. Voici-là une « évasion éditoriale » réjouissante que nous détaille Pierre Branda dans sa présentation et ses commentaires de ces trois textes quelque peu oubliés. (Irène Delage, mai 2021)

Retrouvez l’interview de Pierre Branda sur napoleon.org : Grâce à ses écrits clandestins, « au lieu d’être oublié comme l’espérait le gouvernement britannique, l’empereur Napoléon ne cesse de faire parler de lui » en Europe

Écrits clandestins de Sainte-Hélène

Présentation de l’éditeur
Quand le prisonnier le plus gardé de l’histoire réussit l’incroyable exploit de publier sous anonymat trois manuscrits en Angleterre, se jouant de ses geôliers de la plus belle des manières.
1816. À Londres, le docteur Warden, chirurgien du navire qui convoya l’Empereur jusqu’à Sainte-Hélène, publie des lettres sur ses prétendues conversations avec lui. Grand succès. Napoléon comprend aussitôt le parti qu’il peut en tirer. Le voici qui, en 1817-1818, rédige clandestinement et fait paraître en anglais trois écrits successifs – les Lettres du Cap, les Lettres d’un capitaine de bateau, enfin le Manuscrit de l’île d’Elbe –, chez le même éditeur londonien, à la barbe du gouverneur Hudson Lowe et du cabinet britannique qui ne surent jamais par quelles complicités ces textes étaient parvenus en Angleterre. L’écho fut retentissant, mais jamais le nom du véritable auteur ne fut découvert avant sa mort en 1821.
Changeant de style d’un livre à l’autre, Napoléon traite successivement d’épisodes de son épopée, des conditions de sa détention et du caractère imprescriptible de la légitimité impériale, et révèle son génie exceptionnel de la communication sur le seul champ de bataille qui lui demeurait, celui de l’opinion. Il en sortit une dernière fois vainqueur. Ces textes largement oubliés retrouvent vie et signification grâce à l’édition établie par Pierre Branda dans ce nouveau volume de « La Bibliothèque de Sainte-Hélène », fondée et dirigée par Thierry Lentz.

L’auteur : chef du service Patrimoine de la Fondation Napoléon, Pierre Branda est l’auteur de nombreux travaux sur l’Empereur, parmi lesquels, chez Perrin, La Saga des Bonaparte, La Guerre secrète de Napoléon. Île d’Elbe 1814-1815 et Napoléon à Sainte-Hélène.

Lire un extrait sur le site de l’éditeur.

Les autres titres de la collection sont : Tome 1. Le Mémorial de Sainte-Hélène. Le manuscrit retrouvé, Texte établi, présenté et commenté par Thierry Lentz, Peter Hicks, François Houdecek, Chantal Prévot ; Tome 2. Journal de Sainte-Hélène, version intégrale par le général Gaspard Gourgaud, Texte établi, présenté et commenté par Jacques Macé ; Tome 3. Napoléon à Sainte-Hélène. Manuscrits et journaux anglais, Textes établis, présentés et commentés par Peter Hicks, à paraître en 2022 ; Tome 4. Cahiers de Sainte-Hélène. Les 500 derniers jours (1820-1821), par le général Henri Gatien Bertrand, Textes établis, présentés et commentés, par François Houdecek.

Cet ouvrage porte le label « 2021 Année Napoléon ».

 

 

Année de publication :
2021
Lieu et maison d'édition :
Paris, Perrin, coll. La Bibliothèque de Sainte-Hélène
Nombre de pages :
298 p.
Pour commander :
avec notre libraire partenaire, la librairie Fontaine Haussmann ou le site PlaceDesLibraires.fr.
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