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Introduction
Après l’éphémère paix d’Amiens, Napoléon décide d’en finir avec l’ennemi héréditaire, la Perfide Albion. Pour lui envahir les îles britanniques est inévitable. Mais pour ce faire la domination navale sur la Navy, même temporaire, est un passage obligé.
Pour se faire il réunit ses flottes de Brest et Toulon auxquelles il joint la flotte espagnole, alors alliée. La supériorité numérique française est alors incontestable. Mais c’était sans compter sur la tactique irréprochable des Britanniques commandés par Nelson.
Ainsi, le 21 octobre 1805, la France essuie l’une de ses plus grandes défaites sur mer. La flotte alliée franco-espagnole était battue par la flotte anglaise au cap Trafalgar, au large de Cadix. Après quatre heures de combat, les Français perdent 3 499 tués et noyés, 1 138 blessés et 2 200 prisonniers, les Espagnols 1 050 tués (dont l’amiral Gravina, commandant la flotte espagnole) et 1 390 blessés tandis que les Anglais ne comptent que 1 214 blessés et 449 tués, dont l’amiral Nelson.
Cette bataille est sans appel, enfermant Napoléon sur le continent européen et confère à l’Angleterre la suprématie maritime.Octobre 2005
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Documents
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Commentaires
– Rencontre avec Michèle Battesti, historienne, spécialiste de l’histoire maritime au XIXe siècle : Trafalgar, les aléas de la politique navale de Napoléon
– M. Battesti : Napoléon et la » descente » en Angleterre. 1re partie : Les multiples projets de 1778 à 1803
– J. Muracciole : Les opérations navales de 1805 et la bataille de Trafalgar
– Ph. Masson : Napoléon et l’Angleterre. 1. Napoléon contre la marine anglaise (1797-1805)
– Ph. Masson : Napoléon et l’Angleterre. 2. La marine et l’armée anglaises contre Napoléon (1805-1815)– P. Charrier : Davout et ses soldats au camp de Bruges. Un corps d’armée au camp de Boulogne
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Biographies
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Bibliographie
Trafalgar, 21 octobre 1805 : une tragédie navale
Le 21 octobre 1805 s’affrontaient dans une joute sans merci la flotte franco-espagnole dirigée par l’amiral Villeneuve et la flotte anglaise dirigée par le vice-amiral Nelson. La France connait alors l’une de ses plus grandes défaites sur mer.