Plaisirs Napoléoniens

A la base c'est une recette classique de dindonneau ou de dinde mêlant des saveurs sucré-salé, citron et lard, vin de Madère et farce. Ce plat illustre bien les deux composantes de la cuisine du Second Empire : solide dans ses ingrédients et imaginative dans sa présentation. Une banale dinde devait surprendre par ses saveurs et briller sur […]

Parmi les bouleversements apportés à la « bonne société » par la Révolution figurent les horaires des repas. L'heure des spectacles ayant été reculée, il ne fut plus possible de se mettre à table avant 11 heures, minuit, voire 2 heures du matin lors des bals. Les soupers de l'Ancien Régime furent alors remplacés par des collations froides, une […]

L'Epiphanie, ou l'adoration du Christ nouveau-né par trois rois mages venus d'Orient est fêtée le 6 janvier. Cette fête religieuse était très populaire au 19e siècle, et plus festive que ne l'était Noël, fête au caractère plus solennel. La tradition de « tirer les rois » autour d'une galette daterait du 13e ou 14e siècle et il semble que […]

Au début du 19e siècle, la pomme de terre n'avait pas encore étendu son empire sur les tables familiales et restait cantonnée à un rôle subalterne, encore trop proche des premiers plants utilisés pour les animaux. Toutefois, ses qualités de production facile et rustique, ses bienfaits nutritifs évidents et le concours malheureux de disettes, allaient […]

Au 19e siècle, les oeufs étaient plus souvent employés que de nos jours. Ils étaient faciles à acheter et pas trop chers. Les livres de recettes de cette époque proposaient aux cuisinières un grand nombre de plats avec des oeufs. Il y avait des recettes au goût salé (comme des omelettes ou des oeufs au […]

À la campagne, depuis des siècles, le plat le plus répandu et le plus populaire était la soupe. Bien souvent les familles ne mangeaient que cela, car c'était un plat entier et principal. Les cuisinières faisaient tout d'abord un bouillon avec de viande cuite dans beaucoup d'eau. La viande était ôtée pour être servie séparément, […]

Les champignons à la vente se trouvaient sur les étals des marchés ou dans les paniers des colporteurs des rues, pauvres ou mendiants qui y trouvaient un moyen de subsistance et cueillaient en privilégiant la quantité et non la qualité !  Les autorités prirent donc des mesures comme cette ordonnance édictée par le préfet de […]

Les pommes à manger provenaient principalement des marachaîchers établis autour des villes. Les pommes à cidre étaient une des productions les plus rentables de la Normandie. Le sujet de « La pomme » et de son amélioration (rentabilité, grosseur du fruit, acidité ou meilleur goût) fut une des grandes préoccupations des nombreuses sociétés d'agriculture départementales, qui multiplièrent les études […]

Le solilème est une onctueuse brioche à saveur salée au nom étrange et à l'humeur vagabonde.Il est avéré que ce gateau est originaire d'Alsace et de manière générale des plaines rhénanes. Il aurait acquis son nom français par l'adjonction de Soleil et Lune, un nom déjà en vogue et donné à un pain semblable de forme […]

En effet, les pannequets [translation française de pan-cake] étaient à la mode : une pâte plus riche en oeufs et la présence de parfum de la fleur d'oranger les faisaient préférer à la crèpe plus sèche. Les pannequets se dégustaient également soupoudrés de sucre. Utiliser de la confiture était une faute de goût : On recouvre […]